« Je ne veux plus de sourires de façade avec des intentions cachées. »
C’est en substance ce qu’a déclaré Pat Riley lors de sa conférence de presse de fin de saison. Le président floridien n’a cité aucun nom, a même précisé que cette sentence pouvait s’adresser à tout le monde mais il n’en fallait pas moins pour penser à LeBron James et son départ de Miami l’été dernier.
LeBron James se coupe des médias en playoffs
Interrogé par ESPN sur ces propos, le quadruple MVP des Cavaliers n’a pas bronché. Pour la troisième année de suite, l’ailier affirme se couper du bruit médiatique afin de rester concentré pour les playoffs.
« Je ne suis pas au courant. Quoi qu’il ait dit, ce n’est pas mon problème car je ne joue plus là-bas. Je n’ai aucune information de ce qui a découlé de (sa conférence de presse). Je n’ai pas de moyen de communication à l’heure actuelle, pas de téléphone, pas de réseau social, je ne sais pas ce qui se passe à moins qu’on ne me le dise. » a répondu LeBron James.
Une fois mis au courant, donc, l’ailier n’a pas accordé le moindre poids au discours de son ancien président.
« Je me fiche de ces absurdités. Il y en a trop. C’est une période où je me verrouille et je n’ai pas besoin de ça dans la tête car c’est inutile. Je mets tout mon énergie dans cette équipe, c’est tout ce qui compte. »
Pat Riley a la mémoire courte…
Cleveland en playoffs, LeBron James a toutes les raisons de se focaliser sur son objectif, d’autant qu’aussi glorieuse soit la carrière de Pat Riley, ce dernier est aussi connu pour être parti des Knicks dans des conditions sulfureuses. En 1995, l’entraîneur de New York se voit proposer l’un des plus gros contrats de coaching de l’histoire par la franchise. En parallèle, il a déjà négocié une situation préférable avec Miami (notamment la présidence et des parts de la franchise). Il démissionne par fax auprès des Knicks et part en Floride. La franchise comme la ligue furieuses, Miami a dû calmer leurs ardeurs en envoyant 1 million de dollars et un premier tour de draft à New York. Plus que quiconque, Pat Riley connait très bien le sujet des « sourires de façade. »