En 14 saisons, Lou Admundson a déjà connu 10 équipes et il semblerait que le vétéran des Knicks soit fatigué de jouer les globetrotters.
Arrivé à New York au mois de janvier après avoir été transféré par Cleveland, Amundson a fait le boulot avec 6 pts et 6 rbds en 20min de moyenne sur les 36 matches qu’il a joués. Avec ça, il pense avoir prouvé qu’il avait sa place et ses dirigeants laissent plus ou moins penser qu’ils sont du même avis.
« Prenez Lou Amundson. Il jouait 6 minutes par matche avant d’arriver ici et d’un coup, on lui a demandé d’en jouer 32, » rappelle Steve Mills, le GM des Knicks, au New York Post. « C’est un gars qui peut faire partie d’un projet, mais tout simplement pas en tant que titulaire. On cherche des joueurs qui peuvent s’intégrer à notre projet. On ne veut pas ajouter 9 nouveaux joueurs pour démarrer la saison prochaine. On veut un minimum de continuité. »
Amundson, lui, ne demanderait pas autre chose que de prolonger avec New York en juillet prochain, mais même si elles sont encourageantes, toutes les déclarations du monde ne suffiront pas à le rassurer sur son avenir.
« On ne sait jamais. J’ai déjà été dans des situations auparavant où je pensais avoir tout fait pour prouver que j’avais ma place et ça ne s’est pas fait. J’ai vraiment un bon ressenti de leur part, mais encore une fois, je suis là depuis assez longtemps pour savoir que ça ne veut pas dire grand-chose. »
Si les Knicks veulent le conserver, Amundson est tout ouïe, mais s’il devait s’agir d’une nouvelle déception, il pourrait alors définitivement tourner la page NBA et se tourner vers l’Europe et plus particulièrement l’Espagne où quelques équipes seraient déjà en contact avec lui.
« Jouer à l’étranger serait une nouvelle expérience que j’apprécierais sans aucun doute. »