Les Lakers, bêtes noires des Pistons

Pour la 11e fois sur leurs 12 dernières confrontations, les Lakers s’imposent face aux Pistons. Une victoire (93-85) marqué du sceau du collectif avec sept joueurs à 10 points et plus, dont Jordan Hill, auteur de 16 points. Un succès qui met fin à une série de cinq revers de suite tandis que Detroit glisse un peu plus au classement de la conférence Est, et s’éloigne de la 8e place.

Paradoxalement, c’est sous les panneaux que les Lakers ont notamment fait la différence avec 46 points dans la raquette, et une domination aux rebonds (46-41). On écrit « paradoxalement » car Greg Monroe (24 pts, 9 rbds) et Andre Drummond (14 pts, 21 rbds) ont encore fait leur boulot. Le problème, c’est que le premier rideau défensif est absent, et qu’ils n’ont pas eu coup de main de leurs coéquipiers. Jordan Clarkson et Wayne Ellington en ont d’ailleurs profité pour marquer près du cercle.

En tête à la pause (50-49) grâce à un 3-points de Kentavious Caldwell-Pope, les Pistons vont complètement louper le début de la deuxième mi-temps, manquant leurs huit premiers tirs. Les Lakers en profitent pour prendre les commandes du match, et s’offrir jusqu’à 9 points d’avance.

Mais les Pistons s’accrochent, et le duo Monroe-Caldwell-Pope les ramènent à – 4 (78-74) à 6 minutes de la fin. Et même à -3 (85-82) grâce à Jodie Meeks, un ancien de la maison Lakers. Mais les Pistons vont finalement craquer. Greg Monroe manque deux lancers, puis défend trop loin de Jordan Hill qui le sanctionne à 5 mètres. Et c’est finalement Jeremy Lin, aux lancers-francs, qui clôt la marque pour un beau succès des Lakers.

Malgré cette victoire, les Lakers ont appris après le match qu’ils étaient éliminés de la course aux playoffs. Ce n’est évidemment pas un scoop mais c’est la première fois de leur histoire, depuis leur arrivée à Los Angeles, que cela intervient aussi tôt dans la saison.

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