Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Byron Scott doit poser la question à ses joueurs après chaque match. D’un côté les Lakers n’ont pas le talent individuel pour ignorer le collectif, leur seule force. De l’autre, leur bonne volonté de rassemblement étouffe les individualités et provoque des frustrations. Résultat, tout se fait dans la douleur. Leur deuxième victoire (118-111) en dix-huit matches, les Lakers l’ont scellé en prolongation après avoir gâché une avance 9 points dans les 90 dernières secondes. Un tir primé au buzzer d’Avery Bradley a failli ruiner la belle soirée de Jeremy Lin (25 pts) et Wesley Johnson (22 pts), laissé sur le banc face aux Nets. Après sept défaites de rang, L.A pourrit les débuts d’Isaiah Thomas (21 pts), expulsé à cinq minutes de la fin du quatrième quart temps.
84 points pour le banc des Lakers !
Il reste 8 secondes à jouer quand Nick Young (19 pts) se présente sur la ligne des lancers. Il ne fait pas le plein et laisse le Trèfle à une possession d’une prolongation inespérée moins de deux minutes plus tôt. Auteur de 8 pts dans les 27 ultimes secondes du dernier quart, Avery Bradley enfile alors au buzzer son deuxième tir primé consécutif. Le banc des C’s exulte, le Staples est sonné. Comment donc les Lakers ont-il pu en arriver là, eux qui comptaient 9 pts d’avance avant le trou noir des dernières 90 secondes ? Mais bon, il faut croire que L.A aime le temps additionnel puisque leur seule victoire depuis le 9 janvier 2015 avait été arrachée après 10 minutes de rab face aux Bulls.
C’est Jeremy Lin et Wesley Johnson qui confirment l’apport décisif du banc (84 pts !) dans une prolongation à sens unique qui soulage Byron Scott. Le coach angeleno n’oubliera pas les 13 lancers ratés ni les 17 balles perdues. Mais le 51% de réussite aux shoots, les retours réussis dans la rotation de Johnson et Carlos Boozer (12 pts, 8 rbds) et la bonne défense de Swaggy P sur Evan Turner (12 pts à 5/19) dans la prolongation. En tête après les trois premiers quart temps notamment grâce à son 56% aux shoots dans le premier quart et aux 15 pts en 15 minutes de Thomas en première mi-temps, Boston peut avoir des regrets après avoir joué la prolongation sans Marcus Smart (6 fautes) et son nouveau meneur, sévèrement expulsé.
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