Automne 2011. Au coeur de la bataille entre la NBA et le syndicat des joueurs, David Stern s’en prend à Dwyane Wade lors d’une réunion.
« Si on en est là, c’est à cause de vous et du Heat, et c’est pour éviter que cela se reproduise. »
Ce à quoi, Wade lui répond :
« Vous ne me montrez pas du doigt, et arrêtez de me parler comme si j’étais un gamin. »
Pour beaucoup, ce vif échange, confirmé par les deux parties, était le symbole d’un lockout mis en place pour éviter les réunions de stars dans les grands marchés. Quatre ans plus tard, pour Kobe Bryant, interviewé dans GQ, ce lock-out, et ses taxes exorbitantes, c’était surtout une manière de détruire les Lakers, cinq fois champions dans les années 2000, et sept fois finalistes.
« Souvenez-vous du lockout en 2011. C’était fait pour restreindre les Lakers. Je m’en fous de ce que peut dire n’importe quel propriétaire, mais c’était conçu pour freiner les Lakers et notre attrait. »
Et Kobe de rappeler le transfert avorté de Chris Paul.
« Il n’y a qu’une franchise comme les Lakers… Tout a été fait pour limiter la capacité des Lakers à recruter et permettre de créer un sens d’équité pour tous les San Antonio et les Sacramento de la planète. Mais une chose amusante est arrivée, juste après le lock-out. Même avec ces restrictions, les Lakers ont réussi un échange qui immédiatement nous aurait permis de viser le titre, tout en économisant de l’argent. La NBA a mis son véto. Le trade a été annulé par la NBA parce que le lockout était fait pour nous limiter. Mitch Kupchak, le GM, a été pénalisé parce qu’il était trop malin. Mais si on nous avait laissé faire… »
Avec des « si »…