Avant d’affronter les Wizards, les Spurs ont fait un crochet par la Maison Blanche où, tradition oblige, ils ont été reçus par le Président des Etats-Unis. Grand fan de basket, et ancien basketteur de bon niveau, Barack Obama s’est une nouvelle fois signalé par un discours plein d’humour.
« Coach, sachez d’abord que vous n’êtes pas obligé contractuellement de répondre aux questions après le premier quart-temps… de mon discours » a-t-il lancé à Popovich, faisant référence aux réponses laconiques du coach des Spurs lors des coupures à la télévision.
Puis, il a reconnu que même lui, fan des Bulls, avait du mal à détester San Antonio.
« Je dois admettre qu’il est difficile de ne pas aimer les Spurs. D’abord, ils sont vieux, et pour un vieux, c’est toujours bien. Où est Tim ? Tim a un peu de cheveux gris, et c’est pour ça que les Spurs jouent en noir et argent. »
« L’équipe des Nations Unies »
Plus sérieusement, Obama a vanté les mérites d’une équipe internationale, parlant même de l’équipe des Nations Unies, et il a rappelé que les Spurs jouaient aujourd’hui un basket de rêve. Il a aussi insisté sur la relève avec les assistants de Popovich qui enseignent ce basket ailleurs, et qui font que le formidable basket de San Antonio sera de plus en plus joué à l’avenir. Il a rappelé que les Spurs ont été les premiers à confier un rôle clé à une femme en la personne de Becky Hammon. Cet assemblage de qualités est selon Obama une « métaphore » de ce que devraient être les Etats-Unis.
Il a ensuite énuméré, un à un, les joueurs, estimant que Boris Diaw était le meilleur passeur de la NBA parmi les intérieurs, puis s’amusant du surnom de Matt Bonner.
« Selon mes notes, il y a dans cette équipe un blogger appelé Red Mamba. Comment ne peut pas l’aimer ? »
Pour finir, il a eu ce bon mot à propos de la quête d’un deuxième titre d’affilée :
« Si vous avez besoin de conseils pour réussir un doublé, vous savez où me trouver… »