Les Wizards impressionnés par Paul Pierce

Malgré ses 37 ans, Paul Pierce est toujours l’un des meilleurs joueurs à son poste. C’est un fait qui réjouit Washington, détenteur du joueur depuis cet été. Certes, « The Truth » ne produit plus autant qu’auparavant, il est d’ailleurs auteur de sa plus mauvaise saison en carrière avec 12,5 points à 41,3% en 27 minutes en moyenne par match. Mais il s’est à plusieurs reprises montré important pour Washington : en seize matchs, il n’est passé sous la barre des dix points qu’à quatre reprises, tandis qu’il a produit six matchs à 15 unités ou plus, dont un à 25 points. Outre son scoring, Pierce apporte aussi sa défense, son aura et son expérience.

Interrogé à son sujet par CSN Washington, John Wall ne tarit pas d’éloges sur le vétéran, incluant également Kobe Bryant parmi ses sujets d’admiration.

« Cela vous fait prendre conscience de ce qu’est le travail et le dévouement. » commente le meneur. « Alors qu’ils commencent à perdre leurs qualités athlétiques, leur vitesse et ce genre de choses, ils ont toujours leurs fondamentaux, leur excellent jeu de jambes qui les a menés ici. Ils connaissent les trajectoires et tout ce qu’il faut pour rester à niveau et jouer. Quand on arrive à un certain âge, on sait comment défendre et faire certaines choses sans trop utiliser son énergie mais en restant toujours efficace. C’est quelque chose que l’on peut regarder et étudier des vétérans. »

Marcin Gortat : « C’est fou de voir un gars de 45 ans s’entraîner deux heures »

Doté d’un des physiques les plus impressionnants de la ligue, Marcin Gortat sait aussi de quoi il parle en matière d’abnégation au travail. Également impressionné par son coéquipier, c’est par l’humour que le pivot polonais confirme les propos du meneur.

« C’est fou de voir un gars de 45 ans dans la salle de musculation porter autant de poids deux heures avant l’entraînement, transpirer sur le tapis roulant, sauter à la corde et puis s’entraîner durant deux heures contre Otto Porter et Bradley Beal, deux jeunes de la ligue qui essayent de faire leur place. Franchement, c’est quand même dingue. Parfois, je lui dis : « Paul, assieds-toi et détends-toi » et il me répond « Non, non, je dois faire ça. » Ça nous inspire et c’est un honneur de jouer avec ce mec, sérieusement. »

Si Paul Pierce n’est plus aussi performant que par le passé, il a déjà marqué le vestiaire de la capitale. Champion NBA 2008, il connaît la route du succès. Aux jeunes de suivre son sillage.