Les Lakers n’ont toujours pas gagné un match en cinq rencontres et hormis le retour en bonne forme de Kobe Bryant, les bonnes nouvelles sont bien minces, voire inexistantes, du côté de la franchise titrée à seize reprises. Parmi les déceptions, bien plus nombreuses, Wesley Johnson se place en bonne position. Titulaire à cinq reprises, l’ailier ne pèse pas et ses chiffres (8 pts à 40% derrière l’arc, 3,2 rbds) cachent mal son impact nul au sein de l’équipe. Attendu pour sa défense, le 4e choix de la draft 2010 ne fait pas mieux que ses coéquipiers dans ce domaine mais conscient de ses lacunes, il promet des jours meilleurs.
« Kobe ne cesse de me dire de jouer comme si la survie de ma famille en dépendait. De tout donner et jouer comme si c’était mon dernier match. Je lui ai répondu que j’avais vu à quel point il avait joué dur contre Phoenix, combien il s’investissait. Je dois jouer comme ça. » avoue t-il au Los Angeles Times.
Selon Byron Scott, tout n’est pas perdu avec l’ailier. Le coach souhaite plus l’impliquer, lui redonner confiance en posant des systèmes pour lui.
« On doit continuer de le pousser, essayer de lancer des choses pour lui en attaque et continuer de le pousser en défense, lui donner la confiance dont il a besoin. On doit le rassurer, il ne doit pas s’inquiéter, simplement jouer au basket. » explique l’entraîneur, plus patient qu’à l’accoutumée.
En cinq ans de carrière, Wesley Johnson n’a jamais su vraiment s’imposer dans la grande ligue. Avec 8,1 points à 40,% aux tirs en carrière, sa production est bien maigre pour un lottery-pick sélectionné si haut. Cependant, son état d’esprit reste exemplaire. Il assure qu’il fera mieux.
« Je suis très confiant. Je n’ai pas perdu la tête. Je vais toujours bien. » conclut-il.
Reste à transposer cette confiance sur le terrain car les Lakers sont d’ores et déjà dos au mur. Le match contre les Hornets se profile demain et pour le moment, c’est bien l’équipe qui a sélectionné Kobe Bryant en 1996 qui reste la favorite. Los Angeles n’a plus rien à perdre et Wesley Johnson non plus.