Marcin Gortat, le soutien numéro 1 de John Wall

Globalement passé à côté des quatre premiers matches de la série (11.5 pts à 31.4% et 9.1% à 3pts), John Wall était évidemment très attendu au tournant pour la cinquième manche. Le meneur des Wizards le savait, en cas d’élimination, il aurait été immédiatement pointé du doigt.

Du coup, à quelques heures du coup d’envoie du Game 5, John Wall n’était pas le même que d’habitude comme le raconte Marcin Gortat à CSN.

« Il était différent dans sa préparation. J’ai vu un gars qui ne voulait parler à personne. Il était fermé. Il ne voulait avoir de contact avec personne. Il n’a pas chanté avant le match. Il ne rigolait pas. Je pense que beaucoup de choses à l’extérieur l’ont influencé. Beaucoup de gens ont dit de la merde sur lui. Beaucoup ont sans doute été déçus de sa façon de jouer dans les matches 3 et 4, mais moi, au final, je suis avec lui. »

Un soutien que Gortat a justement voulu témoigner à son meneur juste avant la cinquième rencontre.

« Je sauterais dans le feu derrière ce gars. Qu’il joue bien ou mal, je serais derrière lui. C’est ce que je lui ai dit avant le match mais c’était dur d’avoir son attention car tout le monde lui disait qu’il allait réussir un grand match. Du coup, quand la 25e personne s’est approchée de lui, en l’occurrence moi, il ne voulait pas m’écouter. Je lui ai dit : ‘John, je veux juste te dire une chose, je suis avec toi. Peu importe la direction que les choses vont prendre, je suis avec toi. Je te soutiens. »

Auteur d’un match de mammouth quelques heures plus tard sur le terrain (31pts à 13/15 et 16 rbds), Gortat donnait un peu plus de poids à ses paroles mais l’intérieur a le succès modeste et préfère une nouvelle fois parler de son meneur, lui aussi auteur d’un gros match (27pts, 5rbds, 5pds) et trop souvent la cible des critiques selon l’intérieur.

« Il n’a que 23 ans, vous ne pouvez pas lui mettre toute la pression. Vous ne pouvez pas vous en prendre à lui à chaque fois que l’équipe perd. Je comprends qu’il est le leader, la tête du serpent, mais il y a 12 autres types dans l’équipe et il y a aussi 6 ou 7 coaches, vous ne pouvez pas vous en prendre à un seul mec. Je sais que c’est un business mais quand l’équipe perd, c’est lui qui prend tout. Vous ne pouvez pas faire ça à un gamin comme lui. »

Un soutien dont Wall aura bien besoin cette nuit alors que les Wizards se battront pour ne pas voir leur saison se terminer.