Joakim Noah : « Je n’en serais pas là sans mon coach »

Joakim Noah l’a toujours dit, le basket est sa plus grande passion et sa famille sa plus grande source de motivation.

Toutefois, s’il bénéficie régulièrement des conseils de son père, il y a une autre personne à Chicago qui l’a aidé à devenir le joueur qu’il est. Cette personne, c’est Tom Thibodeau, le coach des Bulls.

« J’ai un énorme respect pour lui car je sais à quel point il s’investit, » explique-t-il à USA Today. « Je sais que je ne serais pas où j’en suis s’il n’avait pas été là. »

Ce qui a rapproché les deux hommes, c’est certainement cette hargne de gagner et cet esprit de compétition colossal que chacun retrouve chez l’autre.

« Notre coach est la personne la plus avide que j’ai côtoyée dans ma vie. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui soit aussi compétiteur que Tom Thibodeau. Pour lui, chaque match est un Game 7. C’est non-stop. Parfois, je ne suis pas comme ça. Parfois pour les joueurs, ça ne peut pas être un Game 7 constant. Mais en même temps, vous avez besoin d’être poussé par votre coach. »

En tout cas, Noah en a besoin car le joueur le reconnait, son enthousiasme débordant peut parfois être une arme à double tranchant.

« Je vis vraiment très mal la défaite. Sur le terrain, je fais les montagnes russes. Je suis vraiment quelqu’un qui doit composer avec beaucoup de hauts et de bas sur un terrain car je donne tellement. »

« Je me sens de plus en plus doué »

La force de Tom Thibodeau, c’est d’avoir canalisé l’énergie de Noah sans pour autant le brider. Et surtout, de l’avoir fait prendre conscience qu’il était un vrai joueur de basket, lui qu’il avait l’habitude de dire qu’il n’était pas très habile ni talentueux.

« C’est vrai que j’avais l’habitude de dire que je n’étais pas très doué mais je le retire. Je me sens de plus en plus doué et de plus en plus confiant dans ce que je fais et j’ai le sentiment que je peux encore m’améliorer. »

Un sentiment confirmé par Thibodeau.

« C’est intéressant parce qu’il a avancé par petits pas. Ca a été progressif. Parfois, vous ne réalisez même pas tant que vous ne pensez pas à ce qu’il était il y a quatre ans comparé à ce qu’il est aujourd’hui. »

Effectivement, qui aurait pu prédire il y a quatre ans, sans craindre de passer pour un fou, que Joakim Noah aurait une chance de finir dans le Top 10 des votes pour le MVP en 2014 ? Probablement personne.