Miami – Chicago : No LeBron, No Problem

Privé de LeBron James pour affronter des Bulls invaincus depuis cinq matches, le Heat a rappelé à tout le monde qu’il était capable de très bien défendre. Vainqueur 93-79 grâce à une très bonne fin de 3e quart-temps, Miami s’est appuyé sur les 28 pts et 10 rbds de Chris Bosh, mais aussi sur les les 23 pts, 10 rbds et 7 pds de Dwyane Wade. En face, Joakim Noah continue son festival avec 20 pts, 15 rbds, 3 pds et 4 cts.

La défense du Heat, un modèle du genre !

C’est un peu le remake de l’arroseur arrosé qu’ont vécu les Bulls en fin de soirée. Eux qui ont l’art de faire déjouer leurs adversaires, et plus particulièrement depuis 10 jours, ont explosé face à la défense du Heat. Certes, il y a eu de la maladresse côté Chicago comme au début du 2e quart-temps lorsque l’équipe a raté ses dix premiers tirs. Mais il y a surtout eu une formidable pression défensive du Heat, qui provoquera sept violations des 24 secondes !

Après une première mi-temps équilibrée (40-40) ponctuée d’un fadeaway au buzzer de Dwyane Wade, le Heat s’est comporté en rouleau compresseur dans le 3e quart-temps. La richesse de l’effectif, même sans LeBron James, impressionne, et c’est lorsque le banc est revenu en jeu, à cinq minutes de la fin du quart-temps, que le Heat va frapper fort. Ray Allen, Mike Beasley ou encore Chris Andersen font alors plier les Bulls à la faveur d’un 10-0. Chicago tente bien de réagir mais il multiplie les shoots rapides, ou au contraire, s’empêtre dans des systèmes trop complexes. On admire alors les rotations des joueurs du Heat, et leur lecture du jeu. Un régal de basket défensif qui limite les Bulls à 28 points cumulés sur les 2ème et 3e quart-temps !

« C’était un vrai bon match de conférence Est, et c’était parfait pour notre retour de la côte Ouest » analysera Erik Spoelstra après le match. « Chicago est un adversaire accrocheur qui vous oblige à jouer ce type de basket »

L’orgueil des Bulls

De l’autre côté du terrain, Mario Chalmers est très bon, à la passe ou dans sa sélection de tirs. Il hausse son niveau de jeu, tout comme Chris Bosh et Dwyane Wade bien plus agressifs qu’à l’accoutumée en l’absence de LeBron. Au début du 4e quart-temps, Wade porte l’écart à +17 (75-58) et on craint que les Bulls ne sombrent… Mais lorsqu’on a Noah dans ses rangs, on n’abdique jamais, et l’international français, épaulé de Kirk Hinrich, ramène Chicago à -11 à la faveur d’un 6-0.

Erik Spoelstra prend un temps-mort pour stopper l’hémorragie, et Chris Bosh punit les Bulls. L’écart atteint les 18 points (86-68) sur un panier à mi-distance de Wade. Cette fois-ci, les Bulls n’y croient plus, mais leur orgueil leur permet, une fois de plus, de revenir à -11 (88-77) avant finalement de s’incliner 93-79. Cheerleader d’un soir dans son beau costume gris, LeBron James a bien fait de ne prendre aucun risque. Le Heat a prouvé, sans lui, qu’il pouvait enchaîner les gros matches et jouer comme un champion. Indiana, qui n’est pas au mieux, est prévenu !

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