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Stats : Michael Carter-Williams sur les traces d’Oscar Robertson !

Michael Carter-WilliamsDepuis son début de saison faramineux, Michael Carter-Williams s’est imposé comme le grand favori pour le titre de rookie de l’année. A moins que Victo Oladipo ou Trey Burke ne franchisse un cap, il sera élu rookie de l’année en avril prochain. Mais ce ne sera pas un « rookie of the year » au rabais puisque le meneur des Sixers affiche carrément des stats historiques !

MCW est déjà l’un des joueurs les plus complets de la ligue avec 17.4 points, 6.7 passes, 5.6 rebonds et 2.4 interceptions par match. Aucun joueur actuel ne compile des statistiques aussi complètes, et seuls LeBron James et Russell Westbrook alignent au moins 17 pts, 6 passes et 5 rebonds de moyenne.

Une telle domination statistique sur la ligue est rare, surtout pour un rookie. Carter-Williams est  ainsi meilleur marqueur, passeur, rebondeur et intercepteur de la cuvée 2013-2014. Dominer les trois catégories reines (pts, rbds, pds) chez les rookies n’est pas si courant dans l’histoire de la NBA.

« Big O » presque en triple double dès sa saison rookie

S’il va au bout cette saison, MCW serait seulement le troisième après Oscar Roberston et Alvan Adams en 1961 et 1975.

Pour Big O, on parle d’un autre temps puisque monsieur triple-double était déjà un monstre dès ses premiers pas : 30.5 pts, 10.1 rebonds et 9.7 passes ! Adams était déjà un peu plus humain, avec 19 pts, 9.1 rebonds et 5.6 passes pour l’intérieur des Suns.

Deux joueurs, peut être trois dans quelques mois, en plus de 60 ans d’histoire, c’est peu surtout quand on regarde le palmarès des rookies de l’année. Mais les raisons sont logiques.

Pas d’intérieur dominant

Dominer au scoring et à la passe n’est pas un grand exploit pour Carter-Williams, en revanche voir un meneur de jeu au sommet des rebonds avec 5.6 prises par match, c’est plus suspect. Le rookie des Sixers profite d’un manque d’intérieur dominant, là où Michael Jordan avait, par exemple, face à lui Hakeem Olajuwon en 1985.

En 2004, LeBron James aurait pu réussir cet exploit en 2004, mais il était tombé sur un Carmelo Anthony plus productif aux points et aux rebonds. Quant aux grands rookies intérieurs de l’histoire, Shaquille O’Neal, Tim Duncan ou encore Kareem Abdul Jabbar, ils étaient moins efficaces à la passe.

Pour entrer dans l’histoire, il faut donc être complet (un extérieur de préférence), mais aussi compter sur une saison où aucun intérieur ne dominerait au rebond. Avec la tendance actuelle, où les pivots sont de moins en moins nombreux et jouent de plus en plus écartés du panier, certains extérieurs de talent pourraient bien à l’avenir entrer dans ce cercle très fermé.

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