Il aurait pu être l’une des stars de l’été 2010. Alors que ses camarades de la fameuse promotion 2003 (LeBron James, Dwyane Wade, Chris Bosh…) affoleront les agents et les franchises l’an prochain, Carmelo Anthony sera lui certain de rester à Denver. Serein, il ne se voit désormais plus ailleurs :
Je suis chez moi ici.
Pourtant, lorsqu’il y a 3 ans, il accepte le contrat longue durée que lui proposent les Nuggets, tous ses camarades préfèrent eux signer pour trois ans, avec une option pour la quatrième année. Ce choix d’un contrat court leur permet de rechercher plus d’argent plus rapidement et surtout de mettre la pression sur leur équipe pour la rendre compétitive. A l’époque, Anthony, dont la presse évoque les ennuis extra-sportifs, veut simplement se poser pour ne plus penser qu’à son jeu.
Aujourd’hui, alors que tout le monde parle du fameux « été 2010 », Anthony a enfin trouvé sa place au sein de la Ligue aux côtés de Chauncey Billups, le mentor qui lui avait pour l’instant fait défaut. Et si les Nuggets ont atteint la Finale de Conférence l’an passé, c’est en grande partie grâce à lui. Alors, le voir prolonger dans les Rocheuses au terme de la future saison ne surprendrait personne.
Je vais vraiment devoir à penser à ça, et aussi à la durée de l’extension.
Si les soucis de Carmelo Anthony en dehors des parquets se sont estompés, il continue à souffrir du manque de reconnaissance de son équipe. Et alors que des observateurs mettaient en doute sa capacité à mener une équipe vers la victoire, beaucoup pensent aujourd’hui que la réussite collective de la dernière saison n’est qu’un passage éphémère.
Ils rient toujours des Nuggets, ils rient toujours de nous. C’est ma septième saison. Les six dernières années, on m’a sans cesse posé les mêmes questions : ‘Est-ce que nous serons assez bons ?’ Les gens disent que nous ne sommes pas ci ou pas ça. Nous aimons ça.