Toronto s’explique sur le transfert de Rudy Gay

Alors que les Raptors avaient sacrifié Jose Calderon et Ed Davis pour le récupérer en février dernier, Rudy Gay n’aura finalement joué que 51 matches dans le Canada puisqu’il vient déjà de refaire ses valises, direction Sacramento.

Lorsqu’on échange un joueur qui n’est là que depuis quelques mois, c’est forcément un échec, mais pour les dirigeants des Raptors, il s’agissait surtout de travailler sur un projet à long terme, et l’incertitude sur l’avenir de Rudy Gay plombait ce projet.

« Rudy a la possibilité en juillet prochain de faire jouer sa clause de départ, et c’était difficile pour nous à gérer » se justifie Masai Ujiri, le GM de la franchise, dans le Toronto Sun. « C’est difficile à gérer car on ne pouvait aller le voir et lui dire  : « Bon, Rudy, il faut qu’on parle de l’avenir. » Vraiment, cette clause nous mettait dans une position délicate ».

Il reconnaît aussi que l’ancien ailier des Grizzlies, jamais All-Star, avait du mal à se fondre dans le collectif.

« Pour être réglo avec Rudy, il faut aussi dire qu’il était plus maladroit que d’habitude (ndlr : 39% aux tirs). (…) Ce n’est pas forcément pour ça que je m’en suis séparé. En revanche, c’était davantage une question de cohésion. Tout le monde voyait bien qu’il n’y avait pas de cohésion dans ce groupe. »