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Le bilan des Français à l’Euro

edfIl y a encore deux mois, la France du basket s’inquiétait pour son équipe nationale qui pouvait complètement disparaitre de la scène internationale. Aujourd’hui, les Bleus quittent l’Euro sur une belle cinquième place et le meilleur bilan de la compétition (8 victoires pour 1 défaite). Et elle ne sera donc tombée qu’une seule fois, face à l’injouable Espagne.
Alors, que retenir de cette compétition ? Que la nomination de Vincent Collet a été une très bonne chose pour cette équipe. Oubliés les conflits d’intérêt entre Tony Parker, vice-président des opérations basket à l’ASVEL et le coach villeurbanais, Collet a su exploiter les qualités des NBAers pour les adapter au jeu européen. Étonnant d’ailleurs que le débat latent depuis des années sur l’impossible intégration des joueurs NBA dans le jeu FIBA ait quasiment disparu cet été.
Un peu hésitante au départ des qualifications, l’équipe est petit à petit montée en puissance. Surtout, elle a retrouvé des valeurs collectives, là où elle avait l’habitude de s’appuyer sur ses individualités. On a retrouvé du jeu, l’extra passe et la volonté de faire jouer l’autre sans perdre une once de dureté défensive.
De même, le « problème Tony Parker » dont beaucoup se demandaient s’il pouvait s’intégrer au collectif bleu, a lui aussi été petit à petit effacé, Vincent Collet n’hésitant pas à demander à son meneur d’impliquer plus ses coéquipiers en début de match. Si bien qu’à l’Euro, la pseudo-incompatibilité a quasiment disparu des discussions.
Bien sûr, tout n’a pas été parfait. Les Bleus manquaient d’un grand dessous pour résister aux charges intérieures. Et Ronny Turiaf était bien seul pour tenir les pivots adverses, souvent trop grands. Le positionnement de Boris Diaw poste 3 était un choix complexe mais l’absence de vrais arrières le rendait quasiment obligatoire. Avec l’arrivée (espérée) de Joakim Noah et le retour (espéré) de Mickael Pietrus l’an prochain, Nicolas Batum devrait retrouver son poste d’ailier alors que Boris Diaw pourrait enfin être décalé à l’intérieur.
On attend de voir ça avec impatience car cette équipe, bien plus que le résultat, a reconquis quelque chose. Par le jeu, par l’envie, elle nous a ramené à des époques un peu oubliées. Et ça, c’est vraiment agréable. Et surtout nécessaire pour médiatiser, un peu, le basket en France.

Les joueurs :

Antoine Diot : Précieux en qualifications, il a eu du mal en début d’Euro, sûrement à cause de la différence de niveau et a donc été très peu utilisé. Par passages, il a tout de même réussi à démontrer tout son sens du jeu et une belle adresse à 3 points avant de clore l’Euro en beauté.
Nicolas Batum : La grosse révélation de cette campagne. Forcé de jouer 2 par la force des choses, il a fait bien mieux que combler le vide, se révélant indispensable dans les airs. Aérien, élégant, il a également fait preuve de facultés de création qu’on lui avait un peu oubliées. Indispensable dans l’avenir.
Aymeric Jeanneau : Peu de temps de jeu pour le Villeurbanais qui est resté sobre, gérant l’attaque placée des Bleus tout en mettant à profit son quota de fautes. Bref, il a fait ce qu’on lui demandait.
Alain Koffi : Pas à l’aise en qualifications, son début d’Euro fut également très compliqué. L’ancien Manceau travaillait en défense mais n’arrivait pas à apporter de l’autre côté du parquet. Après une excellente première mi-temps face à la Grèce, il s’est retrouvé. Son expérience espagnole devrait lui apporter la force mentale qui lui a parfois fait défaut.
Ian Mahinmi : Pas chanceux. Appelé pour remplacer Johan Petro, il s’est rapidement blessé face à l’Allemagne et n’a pu rejouer que lors du dernier match, face à une Croatie sans envie.
Tony Parker : On avait critiqué son style de jeu, pas adapté à l’équipe de France. On s’était même demandé si la France était Parker-compatible. Cette cinquième place est finalement la réponse. Car jamais Parker n’a semblé aussi bien intégré au collectif tricolore que cette année, prenant les matchs à son compte dans le dernier quart. Un seul point noir avec sa prestation face à l’Espagne où il a buté sur une défense très agressive à laquelle il n’a pas su apporter de solutions.
Yannick Bokolo : Quasiment pas utilisé lors des trois premiers matchs de l’Euro, il a su se remettre en confiance face à la Macédoine avant d’enchainer des prestations pleines d’intensité.
Florent Pietrus : L’éternel leader défensif des Bleus. C’est lui qui donne le ton et sa dureté peut complètement éteindre son adversaire. Ses stats ne sont pas représentatives de son travail. Mais, comme les autres, il a sombré face à l’Espagne.
Nando De Colo : Longtemps en difficulté, notamment défensivement, il a petit à petit pris confiance, les victoires s’accumulant. Il représente un risque pour un entraineur car il est souvent peu efficace lorsqu’il joue sur de courtes périodes, sans doute à cause d’une période de chauffe importante. Et sa défense peut parfois agacer son coach, au point de le voir sortir avant qu’il n’ait récupéré son shoot. A besoin de patience, pour lui et ceux qui l’utilisent.
Boris Diaw : Éternelle énigme. Comment un tel talent peut se contenter de si peu de points ? Mais Boris Diaw est toujours précieux dans la majeure partie des domaines et ses courtes séquences à l’intérieur étaient un régal, tout comme son jeu de passe.
Ronny Turiaf : Immense en qualifications, il a semblé continuer sur sa lancé dans les premiers matchs de l’Euro, gardien du rebond et du cercle français. Grâce à son énergie, il a tenu la maison dessous mais, emporté par sa fougue, il a ensuite beaucoup été gêné par les fautes. Dommage.
Ali Traoré : Sa capacité à scorer à l’intérieur a été précieuse, notamment face à la Lettonie où il a sauvé la première mi-temps des siens. Ambidextre, adroit mais aussi gourmand, ses bonnes mains ont été précieuses. Défensivement, il a fait des efforts pour résister aux grands adverses mais sa relative petite taille (2m05) et un manque d’habitude ne lui ont pas permis de se constituer en un rempart durable.

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