Avec 44.3% de réussite au shoot et même 42.2% depuis son arrivée à Dallas, Vince Carter n’a jamais été un shooteur pur. Toutefois, depuis le début de saison, l’arrière des Mavs est particulièrement maladroit (38.3%).
Concrètement, c’est la première fois de sa carrière que Carter shoote sous les 40% mais le rookie de l’année 1999 ne s’inquiète pas.
« On n’en parlerait pas s’ils rentraient, n’est-ce pas ? » Demande-t-il au micro d’ESPN. « Ce sont des shoots que j’ai déjà mis dans le passé. Je peux les mettre. Je vais les mettre. »
42e meilleur marqueur de l’histoire de la NBA avec une moyenne de 20.7 points par match, Vince Carter n’est peut-être pas un shooteur mais c’est un super scoreur et, après 15 saisons NBA, il sait parfaitement ce qu’il peut ou ne peut pas faire.
Pourtant, il ne tourne qu’à 32.7% sur les cinq derniers matches de Dallas (17 sur 52) et certains se demandent si Vince Carter (37 ans dans deux mois) ne commence pas à accuser le poids des ans.
Une théorie que réfute son coach, Rick Carlisle, qui considère que c’est à lui et aux autres joueurs de placer Carter dans de meilleures conditions.
« C’est un joueur confiant, un attaquant. Notre style de jeu consiste à faire bouger le ballon et à trouver le joueur le mieux placé au meilleur moment. Jusqu’ici, nous ne sommes simplement pas parvenus à lui donner le ballon dans les meilleures conditions. Trop fréquemment, il se retrouve avec le ballon en fin de possession et dans l’obligation de balancer un shoot. Nous pouvons et nous devons faire mieux. Nous allons voir ce que nous pouvons faire pour l’aider. »
À l’exception de Shane Larkin et Ricky Ledo, aucun joueur des Mavs n’est plus maladroit que Carter jusqu’ici. Le problème, c’est qu’il est la quatrième option offensive de l’équipe avec 9.9 tentatives par match et bien que les Mavs soient la sixième équipe la plus adroite de la ligue, ils ne peuvent pas se contenter d’un Vince Carter à moins de 40%.