La saison ne fait que commencer mais Larry Sanders est déjà frustré à Milwaukee. Prolongé cet été pour 44 millions de dollars sur 4 ans et pourtant titulaire, le pivot n’a pas joué une seule seconde dans les quatrièmes quart-temps des trois rencontres des Bucks. Et ça l’énerve.
« Je me sens capable d’être présent en fin de match et d’aider mon équipe à gagner avec mes contres et mes rebonds », explique-t-il à NBA.com. « Je n’arrive pas à trouver mon rythme. Je comprends le problème lorsque j’ai des fautes mais ce n’était pas le cas ce soir [face à Toronto] ».
Larry Drew lui préfère ainsi Zaza Pachulia, qu’il entraînait déjà à Atlanta, et le nouveau coach de l’équipe utilise donc plutôt le vétéran en fin de match.
« L’an passé, j’ai terminé tellement de matches », continue Larry Sanders. « C’est là où je défends le mieux. Cette année, je n’ai pas pu essayer et ça se reporte d’un match à l’autre. Quand je ne joue pas des trois derniers quart-temps d’un match, je suis hors de rythme et c’est compliqué pour moi. D’autant que suis jeune et que je ne joue au basket que depuis huit ans ».
Le pivot de 24 ans est donc impatient. Lui qui voulait être le leader de cette jeune équipe des Bucks n’est pour l’instant qu’un joueur de rotation avec une production peu flatteuse (2.7 points, 3.7 rebonds et 2 contres en 17.3 minutes de jeu). Mais Larry Drew s’adapte juste aux difficultés de son équipe.
« Pendant la rencontre, j’avais simplement l’impression que nous n’avions pas d’énergie et que nous ne bougions pas bien », assure le coach. « J’ai donc décidé de jouer plus petit dans le quatrième quart-temps en mettant Khris [Middleton] poste 4 et Giannis [Antetokounmpo] poste 3. Ça a marché. À ce moment du match, je voulais utiliser ce groupe ».
Même si Larry Sanders n’est pas tout à fait d’accord.
« Ça se comprend. Mais il ne s’agit pas de ce groupe car Caron [Butler] est rentré. Il y a une part de confiance. Ceux qui jouent en fin de match sont ceux en qui vous avez confiance ».
Pour le pivot, son nouveau coach n’a donc pas confiance en lui mais ce n’est sans doute pas en s’étalant dans la presse qu’il va changer ça.