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Eurobasket : le bilan individuel des Bleus

L’Equipe de France de basket est championne d’Europe. C’est tellement bon de l’écrire que l’on ne se privera pas de le mentionner à nouveau. Mais au lendemain de cette victoire historique pour la nation, il est temps d’établir un premier bilan individuel de nos héros.

Un par un, Basket USA vous propose de revenir sur les performances, exceptionnelles ou irritantes, des joueurs tricolores qui ont déjà, et à tout jamais, inscrit leur nom au Panthéon du basket hexagonal.

Tony Parker (19 points – à 51% aux tirs, 2 rebonds, 3 passes)

Meilleur joueur de la meilleure équipe, meilleur scoreur et meilleure performance offensive (32 points ex-æquo avec Marc Gasol), membre du cinq idéal et MVP… N’en jetez plus, Tony Parker est clairement le grand bonhomme de cet Eurobasket 2013. En pleine possession de ses moyens physiques et au paroxysme de son influence sur son équipe, TP a pu laver le mauvais goût laissé par une finale NBA perdue. Il est champion d’Europe. Après plus d’une décennie d’échecs, c’est enfin la récompense

 

Nicolas Batum (12 points, 5 rebonds, 2 passes)

3 points, 3 balles perdues en demi face à l’Espagne, Batum faisait grise mine ! 17 points, 6 rebonds, 2 interceptions et 1 contre en finale contre la Lituanie, Batman avait retrouvé la lumière. Voilà en résumé, l’Euro de l’ailier tricolore des Blazers. Toujours un brin inconstant, Batum a cependant fait preuve d’une belle maturité en ne lâchant jamais son objectif des yeux. Même à côté de la plaque contre l’Espagne, il réalise un travail de titan en défense sur Rudy. Et c’est au terme d’une  première mi-temps stratosphérique en finale que Batum a remis les points sur les i : il est bien le parfait lieutenant pour Tony Parker !

 

Boris Diaw (10 points, 5 rebonds, 3 passes)

Et que dire alors de Capitaine Babac ! Exemplaire dans son apport statistique, l’Euro de Boris Diaw n’a pas non plus été de tout repos. Tout comme Batum passé à côté de la demi face à l’Espagne (3/12 aux tirs), Diaw a remis les pendules à l’heure en finale avec un match « borisien » (15 points, 6 rebonds, 4 passes). Tout comme Batum encore, et en bon taulier, Boris Diaw a surtout réussi à réaliser cette fameuse montée en puissance au fur et à mesure des tours. Et l’apothéose du titre n’en est que meilleure…

 

Alexis Ajinça (9 points, 7 rebonds, 1 contre)

C’est la surprise du chef ! Arrivé sur la pointe de ses longs pieds en sélection nationale, Alexis Ajinça a fait parler ses immenses segments en défense et aux rebonds finissant au passage leader de l’équipe dans l’exercice. Propulsé pivot titulaire par son coach en club, Ajinça a réussi la transition en réalisant au passage une performance de choix face à la Lettonie (25 points à 9/12). Sur le podium du meilleur pourcentage du tournoi avec 54%, la tour de contrôle stéphanoise a confirmé son gros potentiel offensif… et a ouvert les yeux de pas mal d’observateurs qui l’avaient oublié !

 

Mickael Gélabale (8 points, 3 rebonds, 2 passes)

Rapidement dans le rythme dès le premier tour (4 matchs sur 5 à plus de 10 points), Mickael Gélabale a encore une fois été l’assurance tout risque de l’Equipe de France. Trouvez le en bout de chaine dans le coin et vous obtiendrez les trois points ! Moins en vue par la suite, le futur ailier du Khimki n’en a pour autant pas perdu confiance… et encore moins courage, après cette vilaine torsion sous le poids (énorme) de Marc Gasol. Gelly était bien présent en finale (à 100% aux tirs) et a participé à la grande fête du basket français. Un taulier du groupe !

 

Nando De Colo (7 points, 2 rebonds, 1 passe)

Moins de 20 minutes de jeu par match pour Nando, c’est une petite surprise sachant que l’arrière des Spurs avait des fourmis dans les jambes. Mais quand il a été appelé, le combo guard a démontré que son année aux Spurs n’avait pas été pour rien. Plus solide, plus adroit, plus confiant, De Colo aurait pu prétendre à davantage de temps de jeu, mais pour le bien de l’équipe, il a tenu son rôle sans broncher. Et comme pour ses coéquipiers à l’année, Parker et Diaw, Nando finit sa longue année de basket sur une note dorée ! Le pied !

 

Antoine Diot (5 points, 2 rebonds, 1 passe)

Certains n’étaient pas convaincu qu’il avait sa place dans le groupe, et encore moins par sa présence sur le terrain à certains moments chauds… Mais le nouveau meneur de Strasbourg a fait taire toutes les critiques. Ses deux tirs à trois points face à l’Espagne ont été essentiels dans la remontée fantastique des Bleus et ont établi une tendance : Antoine Diot aime mettre des gros shoots ! Et comme le dit coach Collet, il y a ce côté espagnol, animé, habité dans la défense d’Antoine Diot. Une belle pioche et donc un coup de chapeau double au joueur et au coach.

 

Joffrey Lauvergne (4 points, 3 rebonds)

Il avait été tellement énorme pendant la préparation qu’on devait parfois se pincer pour ne pas voir en Joffrey Lauvergne un « petit sosie » de Joakim Noah. Féroce aux rebonds, infatigable défenseur et bon poseur d’écrans, le fils du boulanger a cependant dû baisser le pied pendant la compétition. Mais à lui donner sa chance, comme contre la Belgique, Lauvergne a répondu présent (14 points, 6 rebonds). Son seul coup d’éclat du tournoi car sa taille, relativement réduite au poste de pivot, a limité son temps de jeu… Un futur cadre de l’équipe à n’en pas douter !

 

Johan Petro (4 points, 2 rebonds)

Comme Jo Lauvergne, Jo Petro était principalement présent dans le groupe pour suppléer les besoins intérieurs de l’équipe. Et le remplaçant de métier en NBA a répondu aux attentes sans fioritures. Précieux en finale avec ses 8 points et son tir dans le périmètre pour creuser l’écart, Petro l’a dit lui-même : «  Je suis entré par la porte de secours mais je ressors par l’entrée principale, avec une médaille d’or. Que demander de plus? ». Beau clin d’œil de l’histoire pour ce joueur incompris en France.

 

Florent Piétrus (2 points, 4 rebonds)

Il ne marque pas ou peu. Ne dunke pas ou plus beaucoup. Mais Flo Piétrus est tout simplement vital à l’Equipe de France. En mission commando sur Marc Gasol (à qui il rend plus de 15 cm et des kilos à foison), l’aîné de la fratrie guadeloupéenne a encore délivré un match exemplaire d’engagement de d’abnégation (5 points, 8 rebonds). Jamais à court d’énergie pour assurer la rotation défensive, Piétrus a été le capitaine courage de l’équipe. Et ce titre est tout autant le sien que celui des leaders Parker et Diaw. Un monument du basket hexagonal !

 

Charles Kahudi (1 point, 1 rebond, 1 passe)

L’ailier manceau était appelé pour des missions spéciales. Il semblerait que le coach Vincent Collet n’ait pas eu autant besoin que lui que lors du dernier Euro lituanien. Charles Kahudi n’a certes pas beaucoup joué (41 minutes sur le tournoi) mais l’essentiel était ailleurs pour celui qui est revenu de blessure pour essayer de rentrer dans le groupe. « L’homme » ou « le mur », appelez-le comme vous voudrez, sera sans aucun doute un cadre de la sélection dans le futur avec son expérience internationale (médailles d’argent et d’or à l’Euro). Peut devenir l’équivalent d’un Flo Piétrus sur les postes extérieurs.

 

Thomas Heurtel (1 point, 1 passe)

Le meneur de Vitoria a lui aussi très peu joué, doublure de la doublure de Tony Parker. Et quand on sait la place prise par la star des Spurs… Si on aurait parfois aimé le voir davantage investi de responsabilités, cet Euro représente une bonne entrée en matière au niveau international pour Heurtel qui repartira en Espagne avec une belle breloque dorée… et une bonne excuse pour chambrer ses coéquipiers ibères !

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