Champion avec les Spurs en 1999, aujourd’hui consultant TV, Sean Elliott juge qu’on sous-estime la dureté de Tony Parker. Le meneur des Spurs a du talent, il a gagné en leadership, mais Elliott aimerait qu’on vante son côté « dur au mal ».
« Tout ce qu’on dit sur les Français ne lui correspond pas » balance Elliott. « Ca ne s’applique pas à lui car c’est un dur. Et je vous promets que si Tony avait été dans une grande ville, il serait comparé à un gars comme Allen Iverson qui lui aussi prenait des coups, et tombait tout le temps. »
Dernier exemple de cette dureté, le fait de jouer avec cette élongations aux ischios.
« Je pense que les gens ne découvrent qu’aujourd’hui combien il est dur au mal. Vous savez, il n’y a rien de plus embêtant qu’une blessure musculaire. Quand vous vous pétez un ligament du genou, vous ne pouvez plus jouer. Quand vous vous déchirez le tendon d’Achille, pareil. Mais une blessure aux ischios, ça se soigne… C’est un muscle utilisé de différentes manières : accélérer, démarrer, s’arrêter, sprinter… Donc, c’est vraiment difficile de jouer avec un ischio blessé ».
Du côté de TP, on est simplement fatigué.
« Dans le Game 5, j’ai mieux géré mon rythme, et ça m’a permis de ne pas être à court de forme en deuxième mi-temps comme ce fut le cas dans le Game 4. Dans ce match, j’ai pris mon temps, et ça m’a servi. »