Cedric Maxwell : « Je suis à fond derrière Danny Green »

Avec Chauncey Billups en 2004 ou Jerry West en 1969, Cedric Maxwell fait partie des MVP des Finales les plus surprenants de l’histoire de la NBA. Ceux que l’on n’attendait pas avant le début de la Finale ou qui ont été sacrés malgré la défaite.

Si West avait réussi une finale exceptionnelle (37.9 points, 4.7 rebonds, 7.4 passes) contre Boston, il avait été élu MVP alors que les Lakers s’étaient inclinés en 7 matches face aux Celtics. Le premier MVP des Finales de l’histoire est donc aussi le seul à avoir perdu sa finale.

En 2004, Chauncey Billups n’était pas encore All Star alors que ses coéquipiers Ben Wallace ou Rasheed Wallace l’étaient. Mais sa maîtrise et le fait qu’il soit le patron d’un collectif aussi performant (21 points et 5 passes), méritaient d’être récompensés.

Maxwell vote Green

Enfin, Maxwell avait surpris tout le monde puisque à ses cotés Larry Bird, Kevin McHale, Robert Parrish et Nate « Tiny » Archibald étaient des clients. Mais ses 17.7 points par match à 57 % ont suffi pour qu’il entre dans la légende après la victoire 4-2 des Celtics contre Houston.

Plus de 30 ans après, Danny Green pourrait rejoindre Mawxell et Billups dans le club des MVPs des Finales, non All Star à l’époque, que personne n’attendait. Mawxell est pour en tout cas.

« Je suis à fond derrière Danny Green », explique-t-il à Yahoo! Sports. « Il est dans les mêmes dispositions que moi à l’époque. S’il réussit à faire ça, il fera partie de ma troupe. Je vote pour lui si les Spurs gagnent le titre. Il est comme moi : il bosse dur, il a été capable de briller au plus haut niveau. »

Green brille, bat un record NBA, le tout avec un nombre impressionnant de grands joueurs sur le terrain. Tout comme Mawxell en 1981.

« J’ai joué les Finales contre 7 Hall of Famers : Larry Bird, Moses Malone, Tiny Archibald, Calvin Murphy, Kevin McHale et Robert Parrish. Green joue sa finale avec LeBron James, Dwyane Wade, Chris Bosh, Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili. »

Il a perdu son trophée, mais peu importe

Mais les gens se souviennent-ils que Maxwell a été MVP des Finals en 1981 ?

« Quand les gens me voient, ils savent que j’ai été un Celtic, deux fois champion, un bon joueur, mais ils disent toujours : vous avez été MVP des Finals ? Je suis fier de ce moment, c’est un véritable accomplissement pour moi. Avant moi, chaque MVP des Finales gagnaient une voiture, mais quand j’ai quitté l’hôtel, j’ai vu un taxi et on m’a offert une montre. »

Et un trophée, mais qu’il a depuis perdu…

« Je ne sais pas où il est. Ma mère l’a trouvé une fois pour l’amener à un lycée. Donc ma mère l’avait, mais ce n’est pas une des choses qui a beaucoup de valeur pour moi. Le fait d’être nommé MVP des Finals, c’est déjà assez. Pas besoin d’un trophée. »

Avoir son nom dans le palmarès est donc le plus important pour l’ancien ailier des Celtics. Sa place dans l’histoire est assurée, et Maxwell le sait bien.

« Le MVP des Finales, c’est unique. Un jour, un gars m’a dit que je ne pouvais pas être Michael Jordan. C’est vrai, mais si on appelle les MVP des Finals dans une pièce, alors je serais avec Michael Jordan dans le couloir. »