Lorsque le Heat a transformé en 2010 la NBA en créant son monstre à trois têtes composé de LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade, beaucoup avaient hurlé au scandale.
Beaucoup, mais pas Gregg Popovich qui a surtout été impressionné par les qualités de dirigeant de Pat Riley.
« C’est un compétiteur, et il l’a toujours été : comme joueur, comme coach et comme dirigeant » rappelait le coach des Spurs. « Il a réussi à réunir ces trois joueurs de manière juste, en restant dans les limites du règlement, et c’est un monstre. Pourquoi ne faudrait-il pas le féliciter pour ça ? Personnellement, je le fais. »
Popovich avoue qu’à l’époque, il avait appelé Riley pour le… remercier.
« J’ai toujours respecté son esprit de compétition, et la manière dont il dirigeait les choses à New York et Los Angeles. Comme dirigeant, il fait pareil. Il laisse les gens faire leur boulot, et lui s’occupe d’assembler les pièces, et il a mis sur pied une incroyable équipe. Je l’avais appelé pour le remercier parce que je le respecte énormément. Pas pour lui dire « merci », mais pour le féliciter. »