Chaque année, et même plusieurs fois par saison, Michael Beasley explique qu’il ne veut plus être le joueur inconstant et paresseux que l’on connait depuis 2008. À force, il est devenu bien difficile de prendre au sérieux ses déclarations de bonnes intentions. Même s’il affirme (encore) qu’il va changer.
« On m’engueule quand je passe le ballon », explique-t-il lorsqu’on lui demande ce que le départ d’Alvin Gentry a changé. « Je suis beaucoup plus agressif. J’essaie aussi de gagner des minutes du côté défensif. Lindsey Hunter [le nouveau coach] veut que je sois plus agressif. Si je fais une erreur, il veut que ce soit sans réserve, parce que j’ai joué dur et que je voulais faire de mon mieux ».
En gros, Lindsey Hunter veut surtout que son ailier se concentre sur ce qu’il sait faire : marquer.
« Il fallait me rappeler d’être agressif », continue Michael Beasley. « Je le suis quand je suis en colère ou quand quelque chose ne va pas. Mon surnom, « B-Easy », me vient de mon attitude nonchalante mais j’essaie de changer ça. Je veux être un chien dans tous les aspects du jeu, au rebond ou en défense sur le meilleur joueur adverse ».
Depuis cinq matches, il tourne ainsi à 18.2 points à 53.4% de réussite. Si la transformation se confirme, Phoenix sera une autre équipe. Sinon, Michael Beasley pourra toujours annoncer vouloir changer dans six mois.