La dernière fois que deux équipes professionnelles de New York et Brooklyn s’étaient affrontées, c’était lors d’un match de baseball disputé en 1957. Alors forcément, l’ambiance était vraiment spéciale lundi lorsque les Nets ont accueilli les Knicks sur le parquet du Barclays Center.
« C’était absolument fantastique », s’enthousiasme Brook Lopez après le match. « C’était un super match pour les supporters. Avoir deux super équipes à New York place les supporters dans la meilleure des positions. »
La première différence notable pour les Nets c’est que, contrairement à l’an dernier, ils n’ont pas eu l’impression de joueur à l’extérieur.
« C’est tout simplement un virage à 180° de ce qu’on a vu l’an dernier, lorsque c’était majoritairement des supporters des Knicks et que tous les chants et les applaudissements étaient pour eux », savoure un Deron Williams qui s’était plaint de l’ambiance dans le New Jersey. « C’est génial de sentir qu’on a finalement un avantage du terrain. »
Il y avait bien sûr des supporters de New York, mais leurs encouragements étaient vite étouffés.
« À chaque fois qu’un contingent des Knicks commençait à applaudir, nos supporters devenaient plus bruyants », raconte Avery Johnson.
Le début de « quelque chose »
A-t-on assisté au début d’une rivalité ?
Pour Carmelo Anthony, c’est possible :
« Ils sont de l’autre côté du pont. Ils sont ici à Brooklyn. Nous sommes dans la ville. Ils sont dans la même division, la même ville de sport. On peut dire que c’est un commencement. »
Pour sa part, Joe Johnson est plus mesuré.
« Je ne pense pas que ce soit du niveau de la rivalité Duke – North Carolina pour le moment mais j’espère qu’on y arrivera un jour », souhaite Joe Johnson.
La cerise sur le gâteau pour les Nets a été de remporter cette première manche sur leur parquet. L’occasion de se faire respecter et de montrer au voisin de Manhattan que la rivalité est bien lancée.