Mirza Teletovic : « J’attends mon moment »

Z’avez pas vu Mirza ? L’ailier fort des Nets, Mirza Teletovic, était une star en Europe. Après six ans dans le Pays Basque, à Vitoria, il avait un temps de jeu énorme, des statistiques ronflantes et un statut en conséquence.

Mais passé l’Atlantique, tout est à refaire. Avec 6 DNP – Coach’s Decision sur 9 matchs de Brooklyn, l’ailier bosnien aligne des chiffres bien médiocres avec 4 points, 2 rebonds et 1 passe en 10 minutes de jeu. L’ajustement est rude…

« L’adaptation prend toujours un peu de temps à tous les joueurs de NBA dans leur première année. On passe tous par les mêmes moments difficiles mais il faut s’y habituer. Ça me pèse un peu mais je reste patient et je vais attendre mon moment. »

Mirza Teletovic aura bien besoin de patience. Avec Andray Blatche qui revient fort, Avery Johnson ne semble pas encore enclin à lancer son rookie de 27 ans. Alors il continue de bosser. Mais avec les voyages qui s’enchaînent, il n’y a pas beaucoup d’entraînement pour prouver qu’il a le niveau…

« Tout ce que je peux faire, c’est continuer à travailler en gardant la tête haute et faire de mon mieux quand je rentre sur le parquet. C’est comme ça et je le comprends. Ça va évoluer avec les entrainements et [Avery Johnson] est à mon écoute s’il y a quoique ce soit que je ne comprends pas. »

Interrogé par le site de la Ligue ACB, Teletovic a confirmé qu’il était encore très proche de son ancien club basque. Et ce, malgré le licenciement surprise de leur coach légendaire…

« Je suis encore de près Vitoria parce que c’est mon équipe et ma maison. Je suivrai toujours Vitoria. Ça m’a un peu surpris que Dusko Ivanovic se soit fait limoger parce qu’il est une légende là-bas. Ils ont connu un moment difficile mais le nouvel entraineur – Zan Tabak – devrait pouvoir obtenir de bons résultats. »

Et pour le coup, Mirza a de quoi se remémorer des souvenirs avec son ancien coéquipier, Pablo Prigioni, qui vit juste à côté. Brooklyn et New York, ce n’est peut-être pas pareil mais en tous cas, ce n’est pas loin. Et les deux joueurs sont restés très proches.

« On passe beaucoup de temps ensemble, on le faisait déjà en Espagne durant ma première année là-bas. On parle souvent, on va manger ensemble. Nos enfants s’entendent très bien et sont amis, donc on se voit souvent. »