Depuis son arrivée dans la ligue en 2001, Vladimir Radmanovic a évolué dans pas moins de 7 équipes, et notamment dans deux des plus prestigieuses : les Lakers et les Bulls.
Il a donc connu Phil Jackson aux Lakers, avec lequel il a joué une finale NBA. Malgré les petits noms donnés par le Zen Master, Radmanovic était son « martien préféré », et l’ailier serbe rend hommage à son ancien coach.
« Phil est différent de tous les gens avec lesquels j’ai travaillé. Mais j’ai une bonne relation avec lui. » avoue-t-il au Miami Herald. « Il avait son propre point de vue, sa propre vision, sa propre approche de la vie. Il veut que tout le monde pense comme lui. Il ne s’adapte pas. Quand on voit son palmarès, je peux penser que c’est la bonne méthode. »
Le triangle de Jackson a pourtant posé problème pour sa première saison à Los Angeles, en 2006-2007.
« La première année était compliquée. Laisser l’attaque parler et ne pas trop penser à ce que l’on doit faire. On doit mettre son jeu de côté et on se sent perdu. C’est comme ça que j’ai ressenti ma première année, mais après j’ai apprécié. »
Rester en NBA, c’est dur
Aujourd’hui à Chicago, il est désormais sous les ordres de l’ancien assistant de Boston, Tom Thibodeau, qui avait gagné le titre en 2008 contre les Lakers. Comme avec Jackson, le Serbe essaie d’apporter son professionnalisme.
« C’est dur, mais on n’essaie pas de penser à soi en NBA. On pense à ce dont l’équipe a besoin. On doit faire le boulot tous les jours, être en forme et être prêt. C’est mon travail et je veux le faire à fond. »
Avec 714 matches NBA dans les jambes, Radmanovic a connu ses plus belles années à Seattle au début des années 2000. Après 11 saisons NBA et à 32 ans, et même s’il change de club très souvent, il ne se voit pas encore à la retraite.
« Je ne pense pas qu’il y ait un schéma pour durer quand on arrive et qu’on veut rester dans cette ligue. Manifestement, il faut rester en bonne santé et être bon pour rester. J’ai toujours eu la chance de ne pas me blesser, et j’ai joué pour des grandes équipes et des grands coaches. »