Cuttino Mobley accusait les Knicks de l’avoir poussé à la retraite en révélant ses problèmes cardiaques. Il avait intenté un procès à la franchise, expliquant que leurs conclusions avaient effrayé d’autres équipes prêtes à le signer.
La juge Deborah A. Batts lui a néanmoins donné tort. Pour elle, l’arrière n’a pas prouvé qu’il pouvait continuer à jouer avec sa cardiomyopathie hypertrophique. Car pour que Cuttino Mobley continue à jouer, il aurait dû se faire implanter un défibrillateur qui aurait choqué son coeur au moindre coup d’arrêt.
Pour la juge, la franchise n’avait pas à financer l’opération. Et sans elle, la vie de Cuttino Mobley était en danger s’il continuait sa carrière de basketteur. Même s’il avait joué de longues années en étant conscient de ses problèmes.