Cette nuit (à 2h30 heure française, et en direct uniquement sur le League Pass), Miami et Boston joueront le match 7 de la finale de la conférence Est.
En jeu, une place en finale NBA pour y défier Oklahoma City à partir de mardi.
Après 6 matches de qualité variable, deux performances de légende (Rajon Rondo et LeBron James), deux prolongations et une intensité folle, ce dernier match s’annonce quoi qu’il arrive exceptionnel.
Dans un match 7, qui plus est pour une place en Finals, tout compte double. Chaque panier, chaque contre ou encore chaque rebond offensif sont importants.
L’expérience est côté Celtics, avec 6 matches décisifs disputés. Le Heat n’en a jamais joué depuis la formation des Three Amigos, mais la dynamique et le contexte sont favorables aux Floridiens.
Basket USA dresse les 7 clés de ce 111ème match 7 de l’histoire de la NBA.
Les ballons perdus
Les deux équipes, dans deux styles différents, sont très fortes sur le jeu de transition. Miami possède la vitesse et la puissance avec le duo Lebron James – Dwyane Wade. Pour Boston, c’est Rajon Rondo qui relance et qui distribue les ballons. Chaque équipe devra limiter les pertes de balles pour empêcher l’autre de partir en contre-attaque, et donc de marquer des points faciles.
Les shoots dans les corners
La philosophie défensive des équipes est simple : bloquer la raquette et forcer les shoots en périphérie. Avec ce type de défense, les shoots ouverts se trouvent souvent dans les coins. Les deux équipes ayant d’excellent shooteurs (pas forcément très inspirés cependant…), cela pourrait être un facteur. Dans les victoires de Boston, les Celtics ont shooté à 12/24 dans les corners, seulement 3/14 dans les défaites. Pour Miami, c’est 11/35 dans les victoires et 2/19 dans les défaites.
L’apport de Chris Bosh
14 minutes lors du match 5, 28 dans le dernier match, les minutes et l’apport de Chris Bosh augmentent en cette fin de série. Ses moyennes sont logiquement très faibles (8 pts, 6.5 rbds, 1.5 ctr en 21 min), mais quand il est sur le terrain, Miami joue mieux. Il est présent aux rebonds et équilibre le jeu, libérant James des efforts sous les panneaux. On peut s’attendre à un Bosh présent sur le terrain au moins 30 minutes ce soir. Peut-être sera-t-il même titulaire ?
Les lancers-francs
C’est le grand problème de Miami dans cette série. Avec 51 points de perdus sur la ligne (110/161), Miami gâche des points faciles au contraire des Celtics, toujours constant à près de 75 % de réussite. Avec l’agressivité de la défense et l’envie d’en découdre sous les panneaux, les lancers-francs devraient se multiplier. Il ne faudra pas les louper.
La relation Rajon Rondo – Kevin Garnett
C’est la principale force de Boston depuis le début des playoffs. Quand les deux joueurs arrivent à se trouver, Boston marque et à haut pourcentage surtout. Si la relation est coupée, le jeu de Boston perd en fluidité et c’est l’ensemble de l’attaque qui bafouille. Rondo devra trouver KG en pleine raquette, sous le panneau, là où la taille, l’envergure et la technique de l’ancien MVP dominent les défenseurs de Miami.
« On doit faire un meilleur boulot pour donner le ballon à Kevin dans les bonnes positions » insiste encore hier Doc Rivers.
Le niveau de Dwyane Wade
Á l’inverse de LeBron James qui commence ses matches pied au plancher, Dwyane Wade n’a toujours pas réussi une bonne première mi-temps depuis le début de la série. Discret, voire absent, l’arrière tourne à moins de 6 pts de moyenne sur les premières mi-temps de cette finale de conférence. Certes, il est très bon dans la seconde et son apport a été souvent décisif et tueur, comme lors du match 6. Selon certains confrère US, il cacherait une petite blessure (au genou ?), au moins une gêne, ce qui expliquerait mieux pourquoi, il ne semble jouer à fond que par moments.
Les bancs
Le facteur X de la série. Lors du match 6, les deux bancs ont été inexistants durant la grande partie du match, et ont profité du garbage time pour se montrer (15 pts pour Boston, 13 pour Miami). Quand les joueurs du banc de Boston ont été bons, Keyon Dolling, Mike Pietrus et une fois Marquis Daniels, les Celtics ont gagné. Pour le Heat, c’est plus flou. Mike Miller et Joël Anthony ne sont pas mauvais dans cette série, mais leur apport n’est pas assez important pour peser sur les matches. Le banc qui réussira à être efficace donnera un grand coup de pouce à son 5 majeur et à son équipe.
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