New York peut-il prolonger Jeremy Lin sans dépasser le salary cap ?

Récemment, le syndicat des joueurs a fait appel à un médiateur afin de bien définir les cas dans lesquels les joueurs sont concernés ou non par les « Bird Rights ».

Pour rappel, ces droits permettent à une équipe de prolonger l’un de ses joueurs sans avoir à se soucier de savoir si cette opération la placera au-dessus du salary cap ce qui, en temps normal, n’est pas autorisé. Le problème, c’est de savoir si cette règle s’applique aussi à des joueurs coupés en cours de saison comme Jeremy Lin ou JJ Hickson.

Si un joueur a joué deux saisons consécutives pour la même équipe, il bénéficie des « early-Bird rights », c’est-à-dire que son équipe peut lui proposer, au maximum, le salaire moyen de la ligue (5.3 millions de dollars). Après trois saisons consécutives, le joueur bénéficie des « full Bird rights » et son équipe peut alors lui proposer jusqu’au maximum.

Le problème pour le syndicat, c’est que les joueurs transférés conservent leurs droits (puisqu’ils conservent le même contrat) ce qui n’est pas le cas des joueurs libérés ou amnéstiés.

Le syndicat des joueurs aimerait que cette situation change et que seuls les joueurs ayant choisi de devenir libres et de tester le marché perdent leurs droits. La ligue elle n’est pas d’accord et s’appuie pour cela sur une clause présente dans le dernier accord collectif.

Les Knicks particulièrement attentifs

Plusieurs équipes sont concernées (Portland, LA Clippers…), et plus particulièrement New York.

Pourquoi ? Tout simplement parce que cela leur permettrait de conserver Steve Novak et Jeremy Lin tout en conservant leur mid level exception pour signer JR Smith ou un autre… Steve Nash par exemple.

En effet, c’est un peu tordu mais Steve Novak est techniquement, selon le syndicat, éligible pour les « early bird rights » bien que libéré par San Antonio en décembre dernier. Même chose pour Jeremy Lin libéré par les Warriors, récupéré par les Rockets puis à nouveau libéré avant d’atterrir à New York.

Certes, tout ce ceci est un peu alambiqué mais ce n’est finalement qu’une question d’interprétation et celle-ci pourrait avoir toute son importance.

En effet, si le médiateur donne raison à la ligue, alors les Knicks ne pourront conserver que Lin ou Novak ou Smith via la mid level exception (5 millions) mais pas les trois et ils ne pourront signer personne sauf au salaire minimum…

De son côté, le syndicat des joueurs est très confiant. On devrait avoir une réponse d’ici le 1er juillet et la bonne nouvelle c’est que cette fois-ci au moins, on ne risque pas de lockout.