Mike Brown sous le charme d’Andrew Bynum

Mike Brown a parfois contenu en public sa colère ou sa déception envers Andrew Bynum, coupable d’irrespect, d’égoïsme ou d’arrogance. Il ne l’a jamais vilipendé devant la presse et l’a même plutôt protégé. Ce traitement privilégié a fait jaser dans la Cité des anges, à l’instar d’un éditorial le mois passé dans le LA Times.

Le quotidien référence regrettait alors le laxisme du front office dans sa répression et son manque de sévérité dans sa réponse aux écarts de conduite du pivot All Star. Drew sera toujours Drew, ce n’est pas une rencontre qui va le changer.

Mais en réalisant le premier triple double d’un Laker depuis 1991 et un certain Magic Johnson, il a donné raison à son entraîneur et son General Manager. Bynum sait rendre les faveurs. Et Brown à défaut de le critiquer publiquement sait l’encenser quand il le mérite. Dimanche, le coach angelino a été dithyrambique.

Extraits.

Ses 10 contres

« Andrew peut contrôler un match sans prendre un seul tir, s’il le veut. C’est la preuve de sa force. Il est énorme. Ce soir il a contré dix tirs mais je pense qu’il a changé la trajectoire de dix autres et son impact sur le match a été phénoménal. Il a enrayé le jeu des Nuggets presque à lui seul. »

Son agressivité

« S’il continue de jouer comme ça, on va rester longtemps dans ces playoffs. Je voulais qu’il joue agressif et qu’il soit dur sur l’homme, surtout sur les pick and roll en défense. Il a été monstrueux et je n’ai pas plus de mots pour décrire sa performance ce soir. Il a joué juste et a suivi le plan de jeu. Il a été un animal sur le parquet. »

Son adaptation

« Il est tellement doué offensivement que n’importe quelle équipe doit mettre deux gars sur lui, sinon il peut en mettre 30 facilement. Donc quand il y a des prises à deux comme Denver l’a fait sur ce match, il a vite compris qu’il pouvait être décisif autrement. Arriver à être aussi fort en étant encore aussi jeune et en ayant vécu une saison mouvementée, c’est exceptionnel. »