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Pourquoi le staff médical des Suns fait des miracles

Si vous questionnez n’importe quel fan de basket sur le nom du meilleur staff médical de la ligue, il vous répondra à coup sûr Phoenix. La question n’est donc pas de savoir si Phoenix possède les meilleurs toubibs de la ligue, mais bien pourquoi ?

ESPN est parti à la rencontre de ces faiseurs de miracles, quasiment tous sortis de la National Academy of Sport Medicine, et la première conclusion qui nous vient à l’esprit est que ces gars sont de grands malades !

« Ce sont des génies » rétorque Channing Frye « Ils sont de loin le meilleur staff de la ligue. Vous pouvez demander à n’importe quel joueur qui a joué ici. C’est la stricte vérité. »

A Phoenix, le principe est simple. On traite le physique d’un joueur dans son intégralité et pas seulement à l’endroit de sa blessure. Le but étant de s’assurer qu’une petite faiblesse n’influe pas sur une autre partie du corps.

Chaque muscle est mesuré, analysé, décortiqué…

Enfin de s’en assurer, Aaron Neslon (chef du staff) et son équipe doivent se poser chaque jour une multitude de questions.

« Est-ce que leurs pieds et leurs genoux s’orientent vers l’intérieur ou l’extérieur ? Quel arc forme le bas de leurs dos ? Ont-ils tendance à pencher vers l’avant lorsqu’ils sont en mouvement ? »

Pour répondre à ces questions qu’on s’est tous posées un jour, le staff des Suns collecte un nombre effarant d’informations sur chaque joueur de l’équipe.

Cela commence dès la pré-saison par un examen global qui leur permet de créer le profil des joueurs qui sont ensuite réévalués quatre fois par semaine durant la saison, voire tous les jours.

Et quand on dit « examen », vous pouvez d’ores et déjà vous sortir de la tête l’image de votre dernière visite de routine chez le médecin familial.

Pour preuve, le staff mesure dans un premier temps la flexibilité de plusieurs parties du corps : les pieds, les chevilles, les genoux, les hanches, les épaules et même les gros orteils. Sans oublier les rotations internes et externes de certains membres. Cela va de soi.
Vient ensuite le moment de tester la force des muscles avant de conclure par différentes mesures au niveau des jambes, chevilles et hanches. Pour voir si celles-ci dévient au fur et à mesure de la saison.

Michael Redd : « ils ont sauvé ma carrière »

Un peu obsessionnel mais incroyablement efficace quand on sait que les Suns alignent deux des plus vieux joueurs de la NBA dans leur cinq majeur (Nash et Hill). Sans oublier celui que tout le monde croyait perdu pour le basket, Michael Redd.

« J’ai une grande confiance en eux » explique ce dernier. « Ils ont sauvé ma carrière. C’est pour ça que venir ici était une évidence pour moi. Ils sont phénoménaux. Ils m’ont appris des choses sur mon corps que je n’avais jamais entendues de toute ma carrière. »

Avec Utah, les Suns sont l’équipe qui comptabilise le moins de matches manqués pour cause de blessure cette saison (17). Retirez Steve Nash et Grant Hill de ce calcul et ce chiffre tombe à 1 (Jared Dudley).

Mais ce phénomène n’est pas nouveau. Entre 2001 et 2011, les Suns affichent un total de 550 matches manqués pour blessures (hors repos ou maladie). En 2009-10 ce chiffre est carrément descendu à 6 ! Un record.

Sceptiques ? Souvenez-vous de Shaquille O’Neal. Lors de son passage chez les Suns en 2008-09, il avait disputé 75 matches soit son meilleur total des onze saisons qu’il a disputées entre 2000 et 2011.

Carte blanche et budget quasi-illimité

Vous l’aurez compris, le staff des Suns est le G.O.A.T., le top du top de la médecine sportive quoi qu’en dise un Aaron Nelson au succès modeste.

« Si un gars se déchire les ligaments où s’il se fracture son cinquième métatarsien en retombant mal, nous ne pouvons pas contrôler ça. On aimerait mais c’est impossible. Il y a un moment où ça s’arrête et où vous pouvez seulement croiser vos doigts et espérer que rien de grave ne se produise. »

Autre particularité et pas des moindres, le staff de Phoenix peut compter sur un propriétaire (Robert Sarver) qui n’a pas peur d’investir.

Dernier achat en date, un « Moneyball ». Une sorte de réfrigérateur pour humain, inspiré de la cryothérapie et destiné à remplacer le traditionnel bac à glaçons.

Si Marcin Gortat le décrit comme la réplique exacte d’un hiver polonais, Grant Hill lui est ravi de découvrir son nouveau joujou.

« C’est beaucoup plus froid mais c’est sec, pas humide. C’est différent de l’eau. C’est vraiment la pointe de la technologie et le fait qu’ils fassent ce genre d’investissement en dit long car c’est certainement beaucoup plus cher que l’eau. »

50 000 dollars pièce, c’est effectivement un poil plus cher mais les Suns ne sont pas les seuls puisque trois autres équipes NBA en possèdent déjà.

Néanmoins, la technologie ne fait pas tout et il faut rendre hommage à ce staff incroyable dont on ne parle jamais mais qui a prolongé voire sauvé la carrière de nombreux joueurs.

Steve Nash (38 ans), qui souhaite signer un contrat de trois ans cet été ferait peut-être mieux de réfléchir avant d’envisager de quitter Phoenix.

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