Puissant et athlétique, bon shooteur de loin et passeur, fort intercepteur et dribbleur, Baron Davis aurait sans doute évolué avec aisance dans la NBA rythmée et offensive des années 2010-2020.
Une parfaite combinaison du meneur moderne, entre un corps de bulldog digne d’un arrière et la technique d’un pur joueur de un-contre-un. Sans oublier une grosse détente et une agressivité forgée chez lui, en Californie.
Capable de monter sur Kevin Garnett, Jermaine O’Neal ou bien évidemment sur Andrei Kirilenko, pour l’un des plus grands posters de l’histoire de la NBA lors des playoffs 2007 (le sommet de sa carrière), Baron Davis était aussi un formidable improvisateur balle en main.
Un superbe joueur, double All-Star et très spectaculaire, mais qui a connu pas mal de pépins physiques et une triste fin de carrière suite à une grave blessure au genou avec les Knicks.