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Les blogs de la rédaction

NBA : Where Lockout Happens

Par  — 

Il y a deux ans, Kanye West chantait : « It’s amazin’ », aujourd’hui tout le monde semble d’accord pour dire : « It’s pathetic… ».

Entre des négociations presque enfantines, une principale victime délaissée et les mauvaises nouvelles qui s’accumulent, les temps ne sont pas glorieux pour les amoureux du ballon orange.

Rappel des faits en images et en mots.

Auteur : Fred67

Un combat de coqs

Prisonnière d’elle-même, cela fait désormais 36 jours que la NBA se cherche et ne se trouve pas. Après une fin de saison tourmentée par l’arrivée d’un lockout qui semblait inévitable, l’été est plutôt calme. Trop calme peut-être. Le mois de juillet n’a été que l’exposition d’un système mourant. A l’image des plus gros blockbuster hollywoodiens, quand la catastrophe arrive, la population migre et ici l’exode n’a pas tardé. Au 4 août, ils étaient déjà 23 joueurs (les superstitieux se feront plaisir…) à avoir trouvé un accord de l’autre côté de l’Atlantique dont un All-Star en la personne de Deron Williams.

Pire encore, la dernière réunion, le 1er août dernier, n’a fait qu’aggraver la situation. Si jusqu’ici le conflit se résumait à des déclarations, cette fois-ci, il a pris un tournant judiciaire. Entre la décertification d’un côté et une plainte à l’encontre des joueurs de l’autre, les portes se sont vraisemblablement bloquées. Au point d’en arriver à des actions assez déconcertantes comme en a pu être témoin le rookie à peine drafté, Jimmer Fredette.

Les fans privés de ballon

Aussi ironique et désolant que cela puisse paraître, tout cela ne ressemble qu’à un concours de passes entre le syndicat des joueurs et les propriétaires soutenus par la ligue.

Au centre ? Vous, moi, nous ! Incapable de la moindre interception pour demander le temps-mort approprié. Le ballon ne fait que voler au-dessus de nos têtes et nous assistons avec désarroi à un match sans fin. Sur les sites de basket, les forums, un seul hymne résonne, celui réclamant un accord. Il en est de même pour la presse écrite ou les télévisions. On se rend alors compte ainsi que notre sport préféré, la NBA, n’est qu’une marionnette dont les ficelles sont tenues par deux groupes d’individus, les propriétaires et le syndicat.

Pourtant, on l’a tous rappelé, aucun sport ne peut vivre sans ses fans. Un postulat qui a le don de provoquer l’agacement et la frustration alors que le sport a pour objectif de détendre et divertir.

Si en France, la niche que représentent les fans NBA pourrait être affectée par cette longue pause, ce sera sans commune mesure avec ce que vivront les États-Unis. Surtout que la NFL a repris son droit chemin et elle s’annonce toujours aussi attractive (les sites sur le foot US ont battu leurs records d’audience depuis la fin de la grève).

Après 27 ans de règne sur la NBA, David Stern n’imaginait sans doute pas vivre une telle révolution.  Mais le pire pourrait arriver : une saison entière annulée…

Bienvenue dans le money time

Si pour Billy Hunter, les chances pour qu’il n’y ait pas de saison 2011/2012 sont grandes, cette dystopie semble devenir de plus en plus réelle. Entre les derniers rebondissements qui ne vont que ralentir le processus et le calme plat qui a régné en juillet, l’espoir s’efface peu à peu, tandis que David Stern tente tant bien que mal de se montrer rassurant.

Le seul point positif dans cette histoire pourrait être le fait que les négociations soient finalement bien orchestrées. Quitte à gâcher une année entière, peut-être que la NBA a besoin de repartir de zéro pour s’éviter de nouvelles grèves dans les années à venir.

Un argument bien mince et tous les fans rêvent plutôt d’une saison, même raccourcie, pour déterminer les successeurs des Mavericks.

En attendant, certains joueurs, à l’image de Kevin Durant, n’ont pas oublié l’essentiel dans tout cela… jouer le jeu.

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