Retour gagnant pour Jonathan Bender

La NBA continue de nous offrir de belles histoires, avec cette fois-ci, Jonathan Bender dans le rôle du héros.

Condamné pour le basket à seulement 25 ans, l’ancien Pacer avait pris sa retraite en 2006. Mais finalement, il s’accroche, tente un come-back et l’amitié de Donnie Walsh lui permet de décrocher un contrat non garanti aux Knicks.

La suite, c’est sur le terrain, face aux Clippers. Bender entre à la fin du premier quart-temps. A un moment où les Knicks sont à la rue, menés 26-8. Bender inscrit d’entrée de jeu 5 points pour ramener les siens à -13. Ensuite, Mike D’Antoni le sort au milieu du deuxième quart-temps, puis le fait de nouveau entrer juste avant la pause. Clairement, Bender fait partie de la rotation.

Et alors que les Knicks effacent un écart de 20 points (merci David Lee et Chris Duhon…) pour revenir à égalité à l’entame du money time (72-72), c’est Bender, sur deux lancers, qui offre aux Knicks leur premier passage en tête (76-74).

Au final, et malgré de grosses frayeurs, les Knicks s’imposent 95-91. Auteur de 9 pts, 2 rbds, 1 pd et 1 ct, Bender est évidemment l’homme le plus heureux du monde.

« C’est génial de se retrouver là. il y avait beaucoup d’adrénaline et j’étais vraiment très excité à l’idée de rejouer. Le panier que j’inscris immédiatement m’a enlevé un gros poids sur les épaules et j’ai pu jouer plus librement ».

Si Bender a joué, en revanche, Nate Robinson est toujours scotché au bout du banc.

Interrogé sur sa stratégie avec Kryptonate, D’Antoni aura cette formule terrible.

« Si j’avais le sentiment que Satan pouvait faire gagner l’équipe, je le ferais jouer ».