La saison est déjà terminée depuis plus d’une semaine pour presque la moitié des franchises NBA. Qui dit intersaison, dit transfert et son lot de rumeurs, plus ou moins solides. Surtout en cet été 2010 historique avec une flopée de free-agents stars. Comme par exemple Chris Bosh, dont le divorce avec Toronto semble inéluctable. L’intérieur All Star est la cible n°1 des Rockets, loin devant Brad Miller, qui s’il quitte Chicago ne se voit qu’avec son ancien coach et compère des Kings, la paire Adelman-Martin. Natif de Dallas, Bosh cherche un gros marché et un statut de go-to-guy, deux facteurs que les Rockets sont en mesure de lui offrir si l’on en croit ESPN.Brad Miller a été clair : sa liste des destinations potentielles est « très, très, très réduite« . Chicago y figure, pour sûr. Le pivot vétéran (33 ans) aime la ville, le club et ses coéquipiers. Y terminer sa carrière ne lui déplairait pas, lui qui vient de snober les Knicks. Reste à savoir si les dirigeants de l’Illinois auront assez de billets verts à proposer à leur intérieur une fois pêché le gros poisson attendu de pied ferme par les fans du United Center. Si tel n’est pas le cas, Miller ne cache pas que retrouver Adelman et Martin aux Rockets dans un statut de back-up de luxe de Yao Ming est une idée séduisante. Mais voilà, Houston n’en fait pas sa cible prioritaire. Le nom au sommet de la liste est celui de Bosh.
S’il a déjà assuré ne pas foncièrement vouloir revenir jouer dans sa ville natale, Dallas, il n’a jamais dit que le Texas était hors de question. Et Houston a plusieurs arguments à faire valoir : c’est un gros marché, Yao a perdu son statut de franchise player, la présence d’Adelman et Martin, et posséder Jordan Hill dans son effectif. L’ancien rookie des Knicks plaît aux Raptors. Les dirigeants canadiens aimeraient refiler Hedo Turkoglu et son contrat en or massif dans le package avec Bosh. Pas sûr que Houston veuille réunir le duo et assumer le salaire de nabab du Turc. Car Adelman aime Trevor Ariza, c’est un fait.
Bref, affaire à suivre comme dirait l’autre.