La rumeur du jour : New York s’intéresse à Allen Iverson !

La bombe est tombée hier sur tous les médias de Big Apple: et si AI venait terminer aux Knicks une saison entamée avec les Grizzlies ?

Donnie Walsh y songe très sérieusement, il s’est même permis de confirmer publiquement son intérêt. Libéré le 7 novembre dernier par Memphis deux mois après avoir paraphé un contrat d’un an et quelque 3 millions de dollars, le quadruple meilleur scoreur de la ligue sera-t-il prêt à accepter le minimum vétéran de 1,3 million ?

Iverson aime les grandes villes et quelle meilleure destination que New York pour oublier ses deux échecs à Detroit et Memphis ? Beaucoup de questions qui attendent des réponses. En tout cas la piste est chaude. On développe.

Primo, si le MVP 2001 accepte le salaire minimum, les Knicks peuvent s’offrir le seul joueur aujourd’hui capable de calmer la fronde de fans désabusés. Walsh s’assurerait d’incruster dans le contrat une clause de résiliation unilatérale au cas où la star se révèle un problème plus qu’une valeur ajoutée. Plombés par un départ catastrophique symbole des lacunes énormes d’un effectif en manque d’âme et de leader, les Knicks n’ont pas grand chose à perdre. Le Garden a besoin de stars, il ne grouille plus et AI peut ramener un semblant de passion dans la Mecque du basket.

A 34 ans, Iverson a prouvé aux Grizzlies qu’il reste un gros calibre. Avec 22 minutes de temps de jeu, il a compilé 12 pts par match dans un rôle de sixième homme qu’il a rejeté d’un violent revers de main.

« Je ne suis pas un sixième homme, ni un joueur de banc. Je ne peux pas être efficace dans cette position« , s’est plaint The Answer début novembre, quelques jours avant son départ.

New York a besoin d’un gros scoreur à l’arrière et Iverson veut jouer. Plus encore que gagner de l’argent, il entend user ses sneakers sur les parquets malgré le poids des ans. Voilà pour les « pour ».

Au niveau des « contre », deux arguments: primo, Iverson est un meneur-scoreur et il ne changera pas sa mentalité. Or D’Antoni a plus besoin d’un meneur-organisateur et passeur. Secundo, AI dans la place, ça pourrait stopper la progression entamée par les jeunes prospects du club comme Gallinari et Douglas. A Walsh de juger.

Nous, notre choix est fait: bring AI in town Donnie !