La course au MVP : le face à face des enfants prodiges

Chaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2012.

Il se dessinait depuis quelques semaines déjà mais plus l’écart se creuse plus la course au MVP prend des allures de duel épique entre LeBron James et Kevin Durant.

En attendant de se rencontrer pour la première fois fin mars, les deux joueurs se livrent un combat à distance de toute beauté avec à ce jour un léger avantage pour l’ailier du Heat.

Stats : 37.2min, 27.8pts, 8.4rbds, 6.8pds, 1.8int, 0.8ct, 3.4bps, 54.9% tirs, 39.7% 3pts, 77.0% LF

Au risque de se répéter, James est tout simplement formidable cette année. En attaque comme en défense, il est un modèle du genre à tel point que de nombreux spécialistes se demandent s’il ne s’agit pas de la meilleure saison individuelle de l’histoire.

Mais qu’importe que ce soit la ou l’une des meilleures, celle-ci ne peut être qualifiée que d’exceptionnelle et il serait presque logique qu’elle soit ponctuée par un titre de MVP.

Stats : 38.2min, 28.1pts, 7.9rbds, 3.3pds, 1.4int, 1.1ct, 3.7bps, 50.4% tirs, 37.0% 3pts, 83.7% LF

Comment ça, on encense James d’un côté et de l’autre on vous dit que l’écart entre lui et Durant est mince ?

Oui car d’une part, faire presque aussi bien que LeBron cette saison est déjà un exploit en soi. D’autre part, l’ailier du Thunder évolue également sur une autre planète cette saison.

Deux facteurs pourraient faire pencher la balance de son côté. Le bilan bien sûr, mais aussi leurs deux futurs confrontations car n’oublions pas que nos deux favoris évoluent au même poste…

Stats : 35.2min, 22.4pts, 3.3rbds, 7.7pds, 0.9int, 0.7ct, 2.8bps, 46.0% tirs, 32.8% 3pts, 80.8% LF

Etre MVP c’est un peu comme avoir une étoile au guide Michelin. C’est la grande classe mais en même temps, on attend de vous un service d’une qualité irréprochable chaque soir.

A ce petit jeu, Derrick Rose n’a pas déçu.

Compétiteur altruiste et clutch, le meneur des Bulls shoote mieux et perd moins de ballons que l’an passé mais ses stats sont tout aussi bonnes. Il semble s’améliorer semaine après semaine et c’est peut-être ce qu’il y a de plus effrayant pour ses adversaires.

Stats : 38.0min, 28.9pts, 5.8rbds, 4.8pds, 1.3int, 0.3ct, 3.9bps, 44.4% tirs, 27.7% 3pts, 82.6% LF

A l’approche des playoffs, le Black Mamba a flairé l’odeur du sang et les Lakers pointent désormais à la troisième place de la conférence Ouest. Comme son équipe (3v-0d), Kobe Bryant est en forme depuis le All-Star break (34pts à 54.3%, 6rbds et 4pds) et ces récents succès ont ramené un peu de sérénité chez les angelinos.

Sur le plan individuel, le meilleur scoreur de la ligue accuse un retard conséquent sur notre Top 3 mais n’enterrons pas trop tôt celui qui a tendance à tomber le masque lorsque les choses deviennent sérieuses.

Stats : 38.3min, 20.8pts, 14.9rbds, 2.0pds, 1.5ints, 2.2cts, 3.3bps, 57.0% tirs, 00.0% 3pts, 48.7% LF

Oublions deux minutes le côté extra-sportif pour faire place à la réalité des terrains car aujourd’hui, le Magic est cinquième de la ligue et ça, peu nombreux auraient parié dessus en début de saison.

Dwight Howard ne cesse de le répéter, il veut avant tout gagner et il faut reconnaître qu’il s’en donne les moyens. Il a même appris à augmenter son niveau de jeu comme le prouvent ses 22.2 pts (58.4%) et 17.2 rbds de moyenne face aux quatre meilleures équipes actuelles de la ligue. Quel dommage qu’il soit si catastrophique aux lancers-francs.