Il y a plusieurs façons de sauver un mauvais match : on peut rentrer le dernier shoot qui donne la victoire, ou tout simplement, on peut jouer à son meilleur niveau durant le dernier quart. C’est ce qu’a fait Nowitzki avec 11 de ses 22 points dans le crunch ; et ce que n’a pas fait Blake Griffin qui rate lui 5 lancers dans le money time.
Les Mavericks jouent mieux (4e victoire de rang) et comme par hasard, c’est parce qu’ils commencent par défendre. Dallas inflige une 2e défaite aux Clippers pour le dernier match de leur road trip (4-2) en s’imposant 96-92.
Marion s’occupe de CP3
Shawn Marion n’est certes plus le joueur spectaculaire de son époque Phoenix, mais dans le contexte de Dallas, il est un maillon essentiel du champion en titre par sa polyvalence. En défense, notamment. Mis à toutes les sauces, la Matrice s’est occupée hier soir du cas Chris Paul. Et le choix a été payant pour Carlisle avec 16 points, 9 passes et 5 balles perdues pour le meneur All Star.
De l’autre côté du terrain, avec 16 points inscrits, Marion apportait un écot non négligeable et prouvait qu’à chaque fois qu’il marque plus de 13 points, son équipe est nettement plus dangereuse (12 victoires – 1 seule défaite).
Dirk Nowitzki est également sur le chemin du retour, avec ses 11 points marqués dans le dernier quart malgré une nuit sans véritablement trouver la mire (5/15 aux tirs). Carter, Haywood et West ramenaient chacun 10 points pour le pot commun et Dallas se sort du guêpier Clippers sans encombre.
« J’ai joué avec Larry Bird, et Dirk est de la même trempe, commente Rick Carlisle. Ces gars-là peuvent rater tous leurs tirs, mais mettre les trois derniers. Ce soir en était un exemple. »
Butler, le presque héros de la soirée
Caron Butler aurait pu être le héros du match, lui qui recevait en début de match une sincère ovation de la part du public et de ses anciens coéquipiers lors de la réception de sa bague de champion. Avec 23 points et 8 rebonds, il est le plus en vue de son équipe, mais sur le dernier shoot (après une passe mal assurée de Kidd interceptée par Paul à quelques secondes du buzzer), sa tentative à 3-points s’avérait un peu courte.
Blake Griffin et ses lancers
Les Clippers pouvaient aussi regretter la baisse de régime de leur ailier Blake Griffin qui assurait malgré tout 20 points et 7 rebonds. Mais comme tout spécimen physique, il y a toujours un talon d’Achille derrière la carapace : les lancers francs.
Après avoir remodelé sa technique en prenant trois dribbles supplémentaires au lieu de shooter directement sur ses 4 derniers matchs, Griffin est retombé dans ses travers. Il finit à 2/9 sur la ligne de réparation et laisse échapper des points faciles. Il tourne à 52% cette année, contre 62 lors de son année rookie.
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=Zird9PlyhkI]
[box boxscore_130212_dal-lac]