La course au MVP : LeBron James en roue libre

Chaque mardi, Basket USA vous propose le top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2012.

Sans surprise, les bons résultats du Heat ont permis à LeBron de reprendre la tête de notre classement pour la troisième fois en cinq éditions.

La pression est de nouveau sur ses concurrents qui tenteront de l’empêcher de devenir le huitième joueur de l’histoire à remporter trois titres de MVP.

Stats : 37.4min, 29.1pts, 8.3rbds, 7.0pds, 1.8int, 0.8ct, 4.0bps, 55.1% tirs, 40.6% 3pts, 74.7% LF

Comme un symbole, LeBron a pris son vélo et s’est réinstallé en tête de la course.

En même temps, que peut-on lui reprocher ? Son jeu trop stéréotypé tout en pénétration ?

Il faut savoir qu’il prend en réalité plus de shoots à 5-7 mètres que de n’importe quel autre endroit du terrain : 7.3 tentatives par match à 40% de réussite.

Il est même l’ailier qui prend le plus de shoots dans cette zone de toute la ligue et le quatrième plus efficace (2 tentatives minimum par match – stats au 30 janvier).

Stats : 36.9min, 26.8pts, 7.8rbds, 3.1pds, 1.2int, 1.2ct, 3.9bps, 51.3% tirs, 36.0% 3pts, 82.3% LF

Moins exposé médiatiquement, Kevin Durant n’en reste pas moins le meilleur joueur de la meilleure équipe de la ligue. Un argument de poids pour le titre de MVP.

Scoreur dans l’âme, il continue de développer son jeu et réalise actuellement la meilleure campagne de sa carrière aux rebonds, passes et contres.

Sans oublier ses 51.3% de réussite aux shoots. Un autre record personnel pour le jeune Durant.

Stats : 38.6min, 30.2pts, 6.2rbds, 5.6pds, 1.2int, 0.4ct, 3.8bps, 45.6% tirs, 29.2% 3pts, 84.2% LF

Individualiste pour les uns. Génie pour les autres.

On a beau dire, Kobe reste Kobe et comme il le dit lui-même, il ne changera pas sa manière de jouer ou de faire.

Cette attitude peut agacer mais il n’en reste pas moins monstrueux en ce début de saison. A tel point qu’on se demande sérieusement où en seraient les Lakers à l’heure actuelle sans le Black Mamba.

Stats : 37.7min, 23.3pts, 3.4rbds, 7.8pds, 0.9int, 0.8ct, 3.2bps, 45.8% tirs, 29.8% 3pts, 86.6% LF

Luol Deng, Rip Hamilton et CJ Watson ont manqué à eux trois 27 matches depuis le début de la saison.

Lorsqu’ils sont absents, c’est 40.5% des points inscrits en moyenne par les Bulls qui s’envolent et cela pèse énormément sur le jeu de Derrick Rose, obligé de compenser (34.3 pts sur les 3 derniers matches) voire parfois de s’épuiser en attaque.

Comme tous les concurrents au titre de MVP 2012, Rose a besoin de ses lieutenants.

Stats : 36.4min, 18.1pts, 3.4rbds, 8.9pds, 2.5ints, 0.1ct, 1.9bp, 50.8% tirs, 44.7% 3pts, 88.4% LF

Les Clippers ne manquent pas d’attaquants et pourtant, il est étonnant de constater qu’à chaque fois que le meneur a dépassé la barre des 15 points, son équipe s’est imposée.

Plus étonnant encore, il inscrit en moyenne 21.7 points lors des victoires des Clippers contre 10 sur les quatre défaites enregistrées lors des 13 matches auxquels il a participé.

Au-delà de ça, qu’il score 10 ou 20 points, les Clippers ne sont tout simplement pas la même équipe avec ou sans Chris Paul.