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La course au MVP : l’importance d’être constant

Chaque mardi, Basket USA vous propose le top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2012. Performances individuelles et résultats collectifs sont deux éléments indissociables pour élire le MVP.

Cependant, la réussite actuelle de collectifs sans véritable superstar (Nuggets, Pacers, Sixers, etc.) nous pousse à aller chercher certains candidats un peu plus bas dans les standings.

En revanche, ce n’est pas le cas de Kevin Durant, notre nouveau leader.


Stats : 36.2min, 25.7pts, 7.2rbds, 3.2pds, 1.2ints, 1.1cts, bps, 50.0% tirs, 32.9% 3pts, 81.1% LF

Kevin Durant possède deux avantages en un sur ses deux prédécesseurs LeBron et Kobe.

Premier de la conférence Ouest et second de la ligue, il est, comme son équipe, d’une incroyable régularité.

En cette saison particulière, allier succès collectif et constance individuelle n’est pas à la portée de tout le monde et Durant s’en sort à merveille.


Stats : 37.1min, 29.7pts, 8.3rbds, 7.3pds, 2.1ints, 0.9ct, 3.8bps, 56.4% tirs, 45.0% 3pts, 74.3% LF

LeBron devrait-il trôner à la première place du classement si le Heat avait un meilleur bilan ? Sans offenser Durant, probablement que oui.

LeBron mérite-t-il d’être premier alors que son équipe occupe la sixième place de la conférence Est ? Clairement non.

Malgré un James excellent sans Wade, le Heat n’est pas à la place qu’il devrait occuper.


Stats : 36.9min, 20.9pts, 3.6rbds, 8.6pds, 0.9int, 0.5ct, 3.2bps, 44.7% tirs, 31.9% 3pts, 88.0% LF

Il faut savoir que depuis 1967, tous les MVP ont disputé en moyenne 78.7 matches par saison (plus 49 sur 50 en 1998-99 pour Karl Malone).

Derrick Rose, lui, en a déjà manqué cinq et pire, il s’attend à ce que son gros orteil continue de le gêner tout au long de la saison.

De retour cette nuit face à Deron Williams, D-Rose a prouvé qu’il en fallait plus pour l’arrêter.


Stats : 38.2min, 30.5pts, 5.7rbds, 5.6pds, 1.3ints, 0.4ct, 3.7bps, 45.5% tirs, 25.6% 3pts, 84.2% LF

Honnêtement, faire figurer à la quatrième place un joueur dont la franchise n’est virtuellement pas qualifiée pour les playoffs est un peu gênant.

Certes, nous avons rétrogradé Kobe (1er la semaine dernière) mais le sortir complètement du top nous semblait injuste bien que justifiable.

Le poids des ans ne semble pas avoir d’effet sur le meilleur marqueur de la ligue mais une place dans les mentions spéciales le guette si les résultats ne s’améliorent pas rapidement.


Stats : 38.4min, 20.1pts, 16.0rbds, 2.4pds, 1.4ints, 2.2cts, 3.4bps, 55.3% tirs, 0.00% 3pts, 46.7% LF

Certes, on évoque plus souvent l’éventuelle prochaine destination de Dwight Howard que ses performances. Pourtant, on parle là d’un joueur qui tourne à plus de 20 points, 15 rebonds et 2 contres de moyenne.

Malgré les événements extérieurs et quelques irrégularités, Dwight et Orlando gardent le cap alors que beaucoup leur prédisaient une saison très compliquée.

Mentions spéciales

Chris Paul, LaMarcus Aldridge, Russell Westbrook, Tony Parker, Marc Gasol.

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