Nous en sommes au 84ème jour de grève en NBA. C’est beaucoup et peu à la fois. Beaucoup car les camps d’entraînements doivent en théorie débuter le 3 octobre. C’est peu car la NFL a été en grève pendant 132 jours avant de trouver un accord cette saison.
Ce qui est certain, c’est que ce soir, ou plutôt cet après-midi aux Etats-Unis, il s’agit de l’ultime réunion pour sauver la présaison.
Trois semaines pour sauver le début de la saison régulière
En 1998, la NBA avait décidé d’annuler les matches de présaison le 24 septembre. Nous sommes le 22…
Autre date à entourer sur le calendrier, celle du 13 octobre.
En 1998, c’est à cette date que la NBA avait carrément annulé les deux premières semaines de saison régulière.
Vous aurez donc compris qu’il s’agit ce soir de la véritable réunion de la dernière chance pour sauver la présaison, et qu’il restera ensuite 20 jours pour éviter d’en arriver à l’annulation de rencontres de saison régulière.
Mardi, les avocats et consultants des deux camps se sont vus pendant quelques heures. Rien n’a filtré sur cette rencontre mais ils ont préparé le terrain pour la réunion de ce jeudi.
Les positions de chacun ne devraient pas avoir changé en une semaine.
Le « hard cap » est le principal point de désaccord
On sait que les joueurs seraient prêts à faire de gros sacrifices sur le partage des revenus (BRI) à condition que l’on conserve un « soft cap », c’est à dire un salary cap avec des exceptions.Du côté des proprios, on sait désormais qu’il y a des divergences au sein du conseil, et que certains ont assoupli leur position sur le « hard cap ». Il n’empêche que le « système est cassé » pour reprendre les termes de Michael Jordan, et qu’un salary cap strict, sans exceptions, pourrait permettre d’assainir les finances, tout en relançant l’intérêt d’un sport où il n’y a eu que 9 champions différents en 30 ans.
Dans l’idéal, et dans un monde parfait, les deux camps parviennent ce soir à se mettre d’accord sur la présence ou non d’un hard cap et sur le pourcentage du partage des revenus. Ce serait alors un premier pas vers la signature d’une nouvelle convention collective.
Depuis le clash de la semaine dernière, cela n’en prend pas le chemin mais on peut toujours rêver…