Gros salaires : Rashard Lewis se défend

Si nous sommes plongés dans un lockout, c’est parce qu’à un certain moment, des joueurs ont touché des salaires mirobolants sans qu’il y ait eu de retour sur investissement pour les propriétaires.

On pense à Gilbert Arenas, Rashard Lewis, Eddy Curry ou même Brandon Roy. Certes, des blessures sont à l’origine de leur baisse de régime mais les propriétaires aimeraient que la durée des contrats soit moins longue, et surtout qu’une partie des salaires ne soit pas garantie.

Dans le viseur, avec ses 22 millions de dollars de salaire la saison prochaine, Lewis se défend.

« Si on me propose un contrat, je ne vais pas dire : « Non merci, je mérite 50 millions plutôt que 80. » Au contraire, je vais l’accepter. On ne peut pas s’en prendre aux joueurs. On ne négocie pas nos contrats. Ce sont les agents qui s’occupent de ça. C’est avec eux et les franchises qu’il faut en discuter. »

Actuellement à Las Vegas pour disputer l’Impact Basketball League, Lewis sait qu’il pourrait perdre 22 millions si la saison est annulée. Mais il n’en fait pas un cas personnel.

« Le lockout ne signifie pas uniquement que je vais perdre beaucoup d’argent. Le vrai problème, c’est qu’on reste sur une saison magnifique. Les Grizzlies sont allés en playoffs, et personne n’était capable de pronostiquer un vainqueur. Des Grizzlies aux Lakers, tout le monde pouvait gagner. Miami n’a pas été champion, et je suis persuadé que les fans étaient impatients de vivre cette saison. »