Il a signé sa plus petite production depuis qu’il est titulaire chez les Pelicans. Derik Queen s’est contenté de 8 points (4/9 aux tirs), et tout de même 5 rebonds et 4 passes en 17 minutes dans l’explosion collective de sa formation face aux Bulls. Une équipe des Bulls dont le pivot s’était rapproché par le passé.
Avant la Draft, Derik Queen était venu à Chicago, et avait passé du temps avec Billy Donovan, qui s’était bien renseigné sur lui. La franchise de l’Illinois ne cachait pas son intérêt pour l’intérieur formé à Maryland.
« C’était l’un des joueurs que le front office m’avait demandé de regarder. Son coach à Maryland, Kevin Willard, et moi sommes très proches. Kevin a travaillé pour (Rick) Pitino, et moi j’ai travaillé avec le père de Kevin à Kentucky. Clairement, (Queen) faisait partie de notre liste », rapporte aujourd’hui le coach des Bulls.
Finalement, les Bulls, qui disposaient du 12e choix, ont préféré miser sur le Français Noa Essengue. Derik Queen, lui, alors que les Pelicans ont fait de grandes manœuvres pour le récupérer, a été sélectionné en 13e position par la franchise de La Nouvelle-Orléans.
Une décision qui pourrait déjà être critiquée localement dans la mesure où le pivot se montre déjà productif, en tournant à plus de 12 points, 6 rebonds et 3 passes de moyenne. Avant sa sortie face aux Bulls, il a même tourné à 23 points de moyenne sur trois matchs, dont une sortie remarquée face à Nikola Jokic, à qui on le compare.
Un meilleur choix pour l’avenir ?
Noa Essengue, lui, s’est contenté de deux apparitions anecdotiques avec l’équipe première, et a passé le plus clair de son temps en G-League avec les Windy City Bulls (25 points de moyenne en deux matchs). Mais son profil était sans doute susceptible de mieux coller au style de jeu très rythmé des Bulls.
Cela dit, le fait que Billy Donovan ait été personnellement chargé d’évaluer le potentiel de Derik Queen montre à quel point les Bulls étaient sérieux à son sujet.« Dans cette Draft, il y avait probablement cinq joueurs dont (les dirigeants) voulaient que je regarde les vidéos. J’avais parlé de lui avec (Willard). Kevin pensait qu’il avait un QI basket vraiment, vraiment élevé, toutes ces qualités-là. »
Des qualités – vision du jeu, appuis, finitions… – dont profitent désormais les Pelicans. « Quand la Draft est réellement arrivée, il y a des choses qui se passent sur le moment. Tu as cinq minutes pour faire ton choix. Je pense que le front office voyait Noa comme une opportunité sur le long terme : ‘Ce gars correspond à la façon dont on veut jouer‘ », rapporte Billy Donovan.
Ce dernier dit toutefois ne pas avoir eu l’impression, ses dirigeants et lui, que le pivot « n’était pas un bon fit » pour les Bulls. « (Mais) je pense qu’ils se sont dit qu’avec la manière dont on jouait, Noa, peut-être en termes de potentiel, un autre ailier athlétique, un défenseur long, c’était peut-être quelque chose dont on avait besoin défensivement », termine le coach qui devra encore patienter pour voir si ce choix était le bon.
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