Début octobre, on apprenait que Erik Spoelstra allait remplacer Steve Kerr à la tête de Team USA et, ce, pour la Coupe du monde 2027, puis surtout pour les Jeux olympiques 2028 à Los Angeles.
« L’honneur d’une vie » pour l’entraîneur du Heat, qui était le premier assistant de l’entraîneur des Warriors à la Coupe du monde 2023 et aux Jeux olympiques 2024.
« Je l’ai déjà dit avant, mais je suis tellement reconnaissant d’avoir eu l’occasion d’être dans son staff lors des deux derniers étés » se souvient-il. « On a passé un moment incroyable avec tout le staff. C’était une expérience de vie et on a tous grandi grâce à ça, sur l’aspect du développement en tant qu’entraîneurs. Il y a aussi quatre lignes, deux paniers et un ballon, mais c’est un sport différent en FIBA. On a pris une leçon d’humilité la première année et je pense que cette expérience nous a vraiment aidé pour les Jeux olympiques en deuxième année. »
Steve Kerr ne doute pas de sa réussite
Champion olympique à Paris il y a un an, Erik Spoelstra tentera de conduire la sélection américaine à sa sixième médaille d’or de suite lors des prochains Jeux olympiques. S’appuyant, pour ce faire, sur toute l’expérience FIBA engrangée au côté de Steve Kerr, en France.
« J’étais tellement impressionné par la manière dont il a réussi à gérer la chose » avoue-t-il ainsi. « On sait tous que la pression est énorme et il a géré ça de manière remarquable. Ce qui, je pense, fait son génie. Déjà, il a réussi faire répondre l’équipe à toutes les attentes. Puis, il l’a faite monter au puissance au bon moment, en étant capable de gérer l’adversité comme face à la Serbie. C’était un excellent niveau de leadership de sa part et je n’oublierai jamais cette expérience. »
Juste après la nomination d’Erik Spoelstra, Steve Kerr le considérait déjà comme « un choix parfait ». Quelques semaines plus tard, son avis n’a pas changé, alors que les deux hommes se retrouvaient ce mercredi, à Miami.
« C’est un excellent choix » répète le coach de Golden State. « Il est l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire. Il possède une excellente connaissance du jeu FIBA, de la différence que ça implique de diriger une équipe pendant sept semaines et pendant neuf mois. Il est conscient de tout ça. Il va être super. »
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