C'est le grand absent de la reprise des Warriors, et pourtant, il était lundi au cœur de toutes les discussions. En pleine négociation avec ses dirigeants sur une prolongation de contrat, Jonathan Kuminga a jusqu'à demain pour accepter la “qualifying offer” des Warriors, ou continuer de discuter. Du côté de ses coéquipiers, on est très compréhensif puisque certains sont déjà passés par là.
« Il y a toujours une raison à une négociation de contrat », rappelle par exemple Draymond Green. « Il y a une partie qui essaie de tirer le meilleur parti de l’autre, et quand on essaie de faire ça, comme dans un match de basket, les esprits s’échauffent. Les choses deviennent tendues. Parfois, des gens se font sortir de la salle. Parfois, ils y reviennent. C’est comme ça que ça se passe. »
Mais au final, Draymond Green pense que son disciple sera bientôt de retour à ses côtés. « Est-ce que je pense qu’il veut toujours être ici ? Oui ! Je pense vraiment qu’il veut toujours être ici. Il me l’a dit — qu’il voulait rester ici. »
Même son de cloche chez Stephen Curry, qui s'est entretenu avec son jeune coéquipier. « Nous respectons le processus de négociation, et quand il sera là, prêt à travailler, on s’attend à ce qu’il soit concentré sur ce qu’il doit faire pour nous aider à gagner. Personnellement, je n'écoute pas les agents ou les autres. Je n'écoute que le joueur, et JK m'a dit qu’il serait impliqué une fois de retour… Je sais juste, d’homme à homme, qu’il ne veut pas être un obstacle à quoi que ce soit. Il faut laisser la situation suivre son cours. Il pourra s’exprimer de lui-même. »
Les recrues bloquées en salle d'attente…
En attendant, son absence perturbe cette reprise puisque les recrues (Al Horford, Gary Payton III et De'Anthony Melton) ne peuvent pas s'entraîner… Résultat : ils ne sont que 11 en tenue dans l'effectif NBA, et forcément, ça va tirer sur les organismes.
« On va être crevés à mort pendant les entraînements », reconnaît Draymond Green. « Cela va nous perturber et ça craint. Parce qu’en général, quand tu es vétéran, tu peux te mettre un peu en retrait et laisser les jeunes faire des exercices en plus. Là, tu n’as pas ce privilège. Mais je ne m’attends pas à ce que ça dure encore très longtemps. »
Le mot de la fin pour Jimmy Butler, un habitué des discussions compliquées avec des dirigeants. « Comme je le dis à tout le monde qui me pose la question, et pas seulement les médias, mais aussi des gens au hasard ou mes amis : ‘Je ne me mêle pas de tout ça'. J’espère que ça va se régler. Je suis dans cette ligue depuis bientôt 15 ans maintenant. Ça va s’arranger. Je sais que les deux parties seront satisfaites à la fin. On adore tous JK. »