Aaron Mintz est l’un des associés de Mark Bartelstein à Priority Sports. Parmi ses clients, Acie Law ou encore Danny Granger. Il a accepté de répondre à nos questions sur l’arrivée d’Acie Law au Partizan Belgrade.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussées à envoyer Acie Law au Partizan Belgrade ?
Le Partizan Belgrade a une grande histoire et une bonne organisation. Acie est un jeune talent qui n’a jamais eu l’occasion de s’exprimer en NBA avant la dernière saison à Golden State (5,1 points, 1,8 passes décisives en 15 minutes). Il a fait le job aux Warriors et avec le lockout, on a eu l’opportunité de le mettre en Europe pour qu’il joue l’Euroleague dans un groupe avec le Maccabi, Barcelone… Cette saison va lui permettre de montrer le talent qu’il a et de devenir un leader.
Il n’y a aucune clause de retour en NBA en cas de fin de lockout incluse dans son contrat. Il fera l’année entière au Partizan.
Avez-vous décidé de le faire signer en Europe à cause du lockout ?
Cela a joué, bien évidemment. Le lockout était l’une des raisons principales. Lorsque la NBA t’empêche de travailler aux Etats Unis, tu dois regarder les opportunités qui s’offrent à toi à l’extérieur. Pourquoi ne pas prendre l’avantage sur le lockout ?
C’était indispensable de le mettre dans une franchise qui joue l’Euroleague ?
Oui, définitivement. Il y a un bon coach au Partizan et l’Euroleague est l’une des compétitions les plus fortes au monde. Cela va permettre à Acie Law de progresser cette année.
C’est possible de le revoir en NBA dans quelques années ?
Il y a beaucoup d’équipes qui sont intéressés par lui depuis sa dernière saison à Golden State. Je pense qu’il reviendra en NBA d’ici quelques années. Je ne me fais pas de souci de ce côté là.
Pour l’instant, il est concentré sur 2 choses : réussir son expérience à l’étranger et montrer au monde du basket ce qu’il peut faire sur un terrain.
Combien d’équipes étaient en contact avec vous pour le faire venir ?
Il y en avait 7 ou 8 qui étaient intéressées, dans différents pays: Turquie, Italie, Allemagne, Espagne et Russie. Toutefois, je ne souhaite pas donner les noms des équipes dans ces championnats.
Pour conclure, qu’allez vous faire avec le reste de vos clients ? Comptez vous tous les faire signer en Europe ?
La plupart… Peut être pas tous car cela n’est pas justifié pour la plupart de jouer en Europe.
L’Europe est un bon endroit pour jouer au basket : il y a de belles installations, de bonnes organisations et c’est quelque chose que je conseille à mes clients de faire au moins une fois dans leur carrière.
Pour Danny Granger aussi ?
C’est quelque chose qu’on explore définitivement mais il faut qu’il y ait le bon deal qui arrive. Lui est vraiment intéressé pour jouer en Europe dans tout les cas.