Derek Fisher pose ses conditions pour sortir du conflit

Après quinze jours d’un lourd silence, le syndicat des joueurs refait surface.

Billy Hunter, le patron, a accordé une interview à ESPN. Quant à Derek Fisher, le président, il s’est exprimé dans les colonnes de Sports Illustrated.

D’abord, le meneur des Lakers estime qu’il y a largement le temps de trouver un accord.

« Lors des dernières réunions, en juin, l’ambiance était tendue car nous voulions vraiment trouver un accord. Finalement, le 30 juin, nous n’y sommes pas parvenus. Mais nous avons tout l’été pour reprendre les discussions, et trouver un accord juste pour les deux camps. »

Si l’association des joueurs a pu sembler agressive dans les négociations, c’est tout simplement parce qu’elle n’arrive pas à croire que la NBA perd de l’argent.

« En tant que joueurs, c’est difficile à croire car la ligue n’a peut-être jamais été aussi populaire, et que nous avons tout fait pour que le basket devienne l’un des meilleurs sports au monde, si ce n’est le meilleur.

Même chose pour les fans. Ils dépensent beaucoup pour leur sport préféré. Ils regardent les matches. Ils achètent des maillots. Ils téléchargent des applications pour leur téléphone, ils achètent le League Pass. Et à l’arrivée, on leut dit qu’il y a grève. Clairement, il y a quelque chose qui ne colle pas, et on essaie de comprendre pourquoi et de trouver une solution. »

Pour lui, la proposition des joueurs est axée sur trois propositions majeures.

La durée du prochain règlement

« Nous ne voulons pas d’un contrat sur 10 ans. Les propriétaires répètent que nous sommes sortis gagnants de chacune des négociations précédentes. Si c’est le cas, pourquoi veulent-ils un accord sur 10 ans, au lieu de 5 ? »

Les contrats non garantis

« On ne veut surtout pas d’un contrat comme en NFL où un club peut se séparer d’un joueur à n’importe quel moment. Ce qui est arrivé à LaDainian Tomlinson (des Chargers) m’a profondément marqué. Il avait signé un contrat. Il a rempli le stade. Il a attiré des sponsors. Et du jour au lendemain, parce qu’il était âgé et qu’il était moins productif, ils l’ont coupé. »

Le hard cap

« Nous restons opposés à la mise en place d’un hard cap. En revanche, nous pensons que seule une meilleure répartition des revenus permettrait d’éviter que la NBA soit endettée. »