Jusqu’en milieu de troisième quart-temps, le Magic avait l’avantage sur des Hawks peu inspirés. Puis Trae Young relance les siens et Atlanta parvient à revenir avant le dernier virage du match, le quatrième quart-temps. Avec le vent dans le dos, les joueurs de Quin Snyder auraient pu faire plier un Magic déboussolé par ce moment compliqué.
Mais Paolo Banchero et ses coéquipiers ont totalement dominé le dernier acte pour s’imposer avec autorité et se qualifier pour le premier tour des playoffs, face aux Celtics.
« Ce fut un énorme effort collectif. Les gars ont élevé leur niveau de jeu, ont joué leur rôle, suivi les consignes », se réjouit Jamahl Mosley, qui a aussi parlé de l’attitude de son groupe durant la zone de turbulences. « On est déjà passé par là, on connait ces situations avec un match serré à domicile. Notre capacité à faire des stops, à courir au bon moment a été très importante. On a vu l’équipe se rassembler quand les Hawks ont accéléré. »
Laisser passer l’orage
Le fait de dominer le début de rencontre puis de répondre avec fermeté après un temps faible rend Cole Anthony « extrêmement » fier du Magic. « On a bien démarré, ils ont eu leur moment et on a laissé passer l’orage », souligne celui qui a été le meilleur marqueur du Magic. « Ensuite, on n’a pas laissé Atlanta revenir, on a continué de jouer notre jeu. »
« On a fait un très bon travail pour garder le contrôle, être calme », se félicite également Paolo Banchero. « Il y a eu des moments où un ou deux joueurs peuvent se frustrer avec les arbitres ou avec des coéquipiers, et ça peut aller très vite. On a pu se dire qu’il fallait se détendre, se ressouder. C’est ce que font les bonnes équipes. C’est ce que fait un vestiaire soudé. »
Avec 13 points en dernier quart-temps, et 26 au total, Cole Anthony a été particulièrement bon dans les minutes qui ont permis à Orlando de mettre définitivement la main sur la rencontre et la qualification.
« Il y a eu des hauts et des bas pour lui, mais il a apporté de l’énergie, l’étincelle en sortie de banc. Il joue sans peur et on a besoin qu’il joue ainsi », commente son entraîneur.
« Cela veut dire beaucoup pour moi. C’était un gros match et je suis déjà heureux d’avoir été dans la rotation », admet Anthony. « Je ne savais pas que le coach allait me faire jouer donc c’était génial de faire partie de cette rencontre. J’étais heureux d’être là et de participer pour aider mon équipe. »