Sa dernière explosion du genre était survenue en décembre dernier dans un « blowout » face aux Celtics. Sa sortie d’hier face aux Pelicans a été beaucoup plus décisive, le match ayant été disputé jusqu’au « money time ». Alors que Cade Cunningham et Tim Hardaway Jr. étaient absents, Ron Holland a répondu présent.
« J’ai trouvé Ron Holland fabuleux ce soir. Il a vraiment senti qu’on était un peu dans une impasse, qu’on n’arrivait pas à trouver notre rythme, et il a pris l’initiative de nous apporter de l’énergie et de la vitalité. Je l’ai trouvé phénoménal des deux côtés du terrain », qualifie J.B. Bickerstaff.
Envoyé sur le parquet au milieu du premier quart-temps, le rookie des Pistons a fait parler ses qualités de « slasher » dès son entrée en jeu, ainsi que sa capacité à transmettre de bons ballons vers ses shooteurs après fixations.
« La plupart des gars de 19 ans qui ont été ‘le gars’ ont toujours eu le ballon dans les mains et toute l’attention était centrée sur eux. Ils ne comprennent pas comment jouer avec les autres. Ron, lui, a une vraie compréhension de l’impact que ça a sur la victoire. C’est un compétiteur acharné », poursuit son coach.
Son plus gros temps de jeu
Mais dans le quatrième quart-temps, alors que son équipe était en besoin de points, il a fait plus que fixer pour les autres. Ron Holland a pris le match à son compte en scorant 14 points dans la période ! À l’arrivée, malgré de la maladresse aux lancers-francs (5/11), il a fini avec 26 points (10/14 aux tirs dont 1/3 de loin), record en carrière égalé (après son match face à Boston donc), avec 6 passes et 5 rebonds.
« Ça fait vraiment du bien de simplement pouvoir jouer. C’est une longue saison – avec beaucoup de hauts et de bas – mais je vais continuer à m’amuser, à comprendre où j’en suis et profiter de chaque seconde », réagit le 5e choix de la dernière Draft, qui a disposé de son plus gros temps de jeu de l’année (36 minutes).
Celui-ci n’est devenu que le 4e joueur de l’histoire de la franchise à enregistrer plusieurs matchs à 20 points au cours d’une saison. L’ailier, qui ne tourne qu’à 6 points de moyenne sur l’année, gagne en épaisseur en ce moment puisqu’il s’agissait de sa troisième sortie en quatre matchs à 10 points ou plus. De quoi convaincre ses coéquipiers de l’intérêt de passer par lui.
« Mon principal objectif au démarrage de la saison était de leur faire savoir que je suis là pour jouer dur chaque soir, à l’entraînement comme en match. Je veux juste qu’ils sachent que je serai toujours là pour eux autant qu’ils le sont pour moi. Ça peut être difficile parfois, mais je sais qu’il y a une confiance venant de Trajan (Langdon, le président) jusqu’aux joueurs. La culture ici est incroyable », s’enthousiasme le rookie.
Ron Holland | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2024-25 | DET | 81 | 16 | 47.4 | 23.8 | 75.4 | 0.5 | 2.2 | 2.7 | 1.0 | 1.7 | 0.6 | 0.9 | 0.2 | 6.4 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.