On pouvait craindre l’enfer pour les Celtics, amputés du trio Holiday-Brown-Porzingis sur le parquet d’une équipe de Portland qui restait sur quatre victoires de suite avec des performances notables, face à Denver ou encore Memphis. Il n’en a rien été !
Boston a parfaitement su gérer son match en s’appuyant sur des « role players » qui ont su élever leur jeu autour d’un Jayson Tatum qui a frôlé le triple-double (30 points, 9 rebonds, 9 passes décisives). Fidèles à leur identité, les C’s ont dégainé les 3-points d’entrée pour prendre les devants en premier quart-temps, s’appuyant tour à tour sur Sam Hauser et Baylor Scheierman par deux fois, mais aussi Derrick White, Payton Pritchard et enfin JD Davison (24-34).
Sonnés, les Blazers ont réussi à répondre par un 12-0 alimenté par le trio Simons-Avdija-Clingan pour égaliser à 40-40. Boston a très vite repris le fil, et malgré les 8 points de suite d’Anfernee Simons, la diversité de l’attaque adverse a fait la différence, avec notamment trois paniers de Derrick White et un duo Kornet-Horford irréprochable pour faire passer les Celtics à +13 à la pause (51-64).
Pritchard calme tout le monde
Au retour des vestiaires, c’est Jayson Tatum qui a pris les choses en main, en scorant 18 points dans le troisième quart-temps, dont un 3+1, pour mettre les siens à l’abri et offrir au passage à Boston le plus gros écart du match (57-75). Encore une fois, Portland s’est accroché en passant un 16-5, mais Payton Pritchard a sorti un 3/3 de loin en moins de deux minutes pour calmer les ardeurs des locaux (84-100).
De quoi pouvoir gérer jusqu’à la fin sans trop de souci pour les Celtics, qui ont pu compter sur une adresse extérieure toujours aussi impressionnante, Derrick White, Al Horford et Sam Hauser se relayant sans trembler pour maintenir l’écart jusqu’à 5 minutes de la fin (108-124) pour un succès final 129 à 116.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le PTD de Jayson Tatum. Sans l’aide du trio Holiday-Brown-Porzingis, JT a tenu la baraque en signant un magnifique « presque triple-double » à 30 points, 9 rebonds et 9 passes décisives. Il a surtout flambé en troisième quart-temps avec 18 unités mais a globalement été un repère précieux tout au long du match. Il n’a mis qu’un seul 3-points du match (1/7), mais quel 3-points, un 3+1 avec la faute de Donovan Clingan pour donner 18 longueurs d’avance à Boston.
– Le chantier de Sam Hauser. A contrario, lui n’a mis que des 3-points, terminant à 8/10 après avoir débuté comme dans un rêve, à 7/8. Il a surtout incarné la façon dont l’ensemble des « role players » a élevé son niveau de jeu pour compenser des absences importantes et faciliter un match qui avait tout du traquenard pour les Celtics. On pourrait également citer un Luke Kornet, avec son 6/6 au tir.
– Payton Pritchard, le PP flingueur. Lui aussi a apporté sa pierre à l’édifice, particulièrement à un moment où Portland aurait pu faire basculer le match en fin de troisième quart-temps. Revenus à -7, ce qui était déjà un petit exploit (82-89), les Blazers ont alors buté sur un Payton Pritchard étincelant qui a planté trois paniers à 3-points en un éclair pour calmer tout le monde. Boston a alors repris le large, et n’a plus été inquiété ensuite.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.