Les Celtics ont encore activé le mode réaction. La saison dernière et même encore en début de saison, ils étaient en mode domination. Mais depuis deux mois, ça patine, avec surtout des séquences de petites montagnes russes : une ou deux victoires, puis une défaite, avant une réaction, puis de nouveau un revers, avant une nouvelle réponse etc.
Ainsi, après le lourd revers contre les Lakers, les champions en titre sont arrivés à Dallas pour rebondir. Ils l’ont fait comme récemment contre Orlando, après la défaite à Toronto, puis face aux Warriors, après le revers contre les Hawks. Mais ils ne parviennent plus à être régulièrement dans cet état de motivation.
« On était des lions la saison passée et, certains matches cette année, on dirait qu’on est des chats », compare Kristaps Porzingis. « On voudrait avoir l’état d’esprit qu’on avait la saison passée, mais c’est dur. On ne peut pas se raconter d’histoires et se dire que c’est un match de playoffs à chaque fois. C’est dur et c’est humain. On connaît notre groupe, on sait de quoi il est capable dans les gros matches, mais on doit le faire de manière régulière et construire sur de telles victoires. »
Repus, ils ont perdu leur instinct de tueur
Il ne serait donc pas étonnant de voir les Celtics rechuter face aux Rockets lundi soir… « On s’efforce de faire revenir notre instinct de tueur. On veut le retrouver. Par moments, on est vraiment bien, et à d’autres, pas du tout », confirme l’intérieur.
Après avoir passé de longues saisons à viser le titre, le décrocher en 2024 a été un aboutissement pour ce groupe. Et c’est naturel de voir désormais les Celtics être moins passionnés par la longue et éprouvante saison régulière. Ce qui se confirme avec un chiffre : la dernière fois qu’ils ont gagné au moins quatre matches de suite, c’était fin novembre 2024…
« Ça va venir, ça va venir. On continue de travailler et ça va finir par arriver », annonce Jaylen Brown. « On doit continuer de se battre pour devenir ce qu’on veut être, on doit être testé et réussir ces tests. Ce n’est pas facile. Les shoots ne rentrent pas et c’est vraiment moche par moments. Notre attaque a été un peu absente, l’énergie n’était plus vraiment la même, mais ça va aller. Il faut garder le moral, jouer au basket et le vent va tourner. »